6e record d’affilée pour le Nasdaq: Les Bourses européennes en nette baisse

Les Bourses européennes ont clôturé leur séance en nette baisse mardi, toujours confrontées aux interrogations après les législatives en France, tandis que Wall Street a enregistré un sixième record d’affilée pour le Nasdaq. Paris, place concernée au premier chef par l’incertitude politique, a connu la plus forte baisse en Europe. L’indice vedette CAC 40 a […]

Jul 11, 2024 - 03:20
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6e record d’affilée pour le Nasdaq: Les Bourses européennes en nette baisse

Les Bourses européennes ont clôturé leur séance en nette baisse mardi, toujours confrontées aux interrogations après les législatives en France, tandis que Wall Street a enregistré un sixième record d’affilée pour le Nasdaq. Paris, place concernée au premier chef par l’incertitude politique, a connu la plus forte baisse en Europe. L’indice vedette CAC 40 a perdu 1,56 %, après avoir déjà perdu 0,63 % lundi.
Les deux autres grandes places boursières européennes, Francfort (-1,28 %) et Londres
(-0,66 %), ont suivi la même tendance, tout comme Milan (0,28 %). Deux jours après le scrutin qui a placé la gauche en tête des élections législatives, mais sans majorité absolue à l’Assemblée nationale, les investisseurs restent dans l’expectative. Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt remontaient en Europe, de manière un peu plus importante en France qu’en Allemagne. Wall Street a fait fi de ces préoccupations, les investisseurs offrant à l’indice Nasdaq (+0,14 %) son sixième record d’affilée. Le S&P 500 (+0,07 %) a, lui aussi, décroché un nouveau sommet historique, alors que le Dow Jones a perdu 0,13 %. Côté macroéconomie, les opérateurs attendent l’indice de prix à la consommation CPI, aujourd’hui, qui renseignera sur la trajectoire de l’inflation. Mardi, lors d’une audition devant une commission du Sénat américain, le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a indiqué que l’institution était désormais plus vigilante à la dégradation du marché de l’emploi. «Nous sommes conscients du fait que les risques sont désormais des deux côtés», à savoir un regain de l’inflation mais aussi un affaissement de l’emploi, a concédé le banquier central.
Les prix du pétrole ont fléchi après le passage de la tempête Béryl qui a fait moins de dégâts que redouté sur les installations pétrolières américaines. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a perdu 1,27 % à 84,66 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en août, a baissé de 1,11 % à 81,41 dollars. L’euro baissait face au dollar, à 1,0814 dollar pour un euro (-0,09 %).
Agences

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