Agriculture : L’entreprise qatarie Baladna s’installe en Algérie pour produire du lait en poudre.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M Youcef Cherfa, a annoncé mercredi à Alger que l’usine de production de lait en poudre Baladna débutera son activité dans la wilaya d’Adrar en 2026.  C’est à l’occasion d’une conférence de presse, co-animée avec le délégué de  l’entreprise qatarie, Ramez Al Khayyat, en marge de la […] L’article Agriculture : L’entreprise qatarie Baladna s’installe en Algérie pour produire du lait en poudre. est apparu en premier sur Dzair World.

Avr 30, 2024 - 18:13
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Agriculture : L’entreprise qatarie Baladna s’installe en Algérie pour produire du lait en poudre.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M Youcef Cherfa, a annoncé mercredi à Alger que l’usine de production de lait en poudre Baladna débutera son activité dans la wilaya d’Adrar en 2026. 

C’est à l’occasion d’une conférence de presse, co-animée avec le délégué de  l’entreprise qatarie, Ramez Al Khayyat, en marge de la cérémonie de la signature de l’accord-cadre portant réalisation du projet, que M. Cherfa a indiqué que l’activité de production laitière de Baladna, dont les travaux commenceront en octobre 2024, se fera « en 4 phases » avec une première étape qui « débutera à l’horizon 2026 », et une dernière qui prendra effet « 9 ans après le lancement du projet ».

Il a en outre expliqué que cette première convention sera suivie de plusieurs autres accords dont « des statuts de partenariat, une convention entre  actionnaires et une  concession pour mettre 117.000 ha à la disposition de la joint-venture ».

Le ministre a également fait savoir qu’il sera procédé à l’installation, d’ici « 15 jours », d’une commission mixte composée « de Baladna, des administrateurs, des techniciens et des responsables locaux ».

En ce qui concerne le financement du complexe, M. Cherfa a précisé qu’il sera conjoint « à hauteur  de 51 % de la part de la joint-venture qui sera créée et de 49 % de crédits de banques algériennes. » 

« La joint-venture qui gérera le projet sera détenue à 49% par le Fonds national d’investissement (FNI), et à 51% par la partie qatarie », a-t-il ajouté.

Interpellé sur la concurrence générée par cette coopération qataro-algérienne, dont le coût approche les 3,5 milliards de dollars, le ministre de l’Agriculture a estimé qu’elle « n’affectera pas les autres producteurs de lait » car, selon lui, les produits de la nouvelle société « couvriront 50 % de la demande nationale de lait subventionné » qui est estimée à « 5 milliards de litres/an ».

De son coté, M. Al Khayyat a souligné que la signature de l’accord, qui est intervenue « après 20 mois d’études, de discussions et de planification », fera de la société Baladna Al Djazair « le plus grand projet agricole et industriel intégré de production de lait en poudre  au monde ».

« Le projet permettra de produire près de 194.000 tonnes de lait en poudre par an. Dans la première phase, une ferme sera aménagée pour répondre aux besoins en fourrage, une autre d’une capacité d’accueil de 50.000 têtes bovines sera conçue et des lignes de production  modernes de lait en poudre installées », a-t-il détaillé.

Il a en outre rappelé que le nombre total de têtes bovines « devrait atteindre 270.000, avec une production d’environ 1,7 milliard de litres de lait par an » à parir de la neuvième année.

Le Qatari a enfin affirmé que la société créera des « complexes dans différentes régions du pays », dotés de systèmes avancés de gestion de la santé des bovins, qui fourniront « les produits de fourrage, une ferme d’élevage de bovins et une usine de lait en poudre ».

Mansouria Fodeili

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