Alors que le MSP et le FFS se préparent activement à la présidentielle : Cinq recours déposés auprès de la Cour constitutionnelle

La Cour constitutionnelle a reçu cinq recours introduits par des prétendants à la candidature, dont les dossiers ont été rejetés. Ces recours ont été introduits après l’annonce jeudi dernier par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) des dossiers de candidature acceptés pour la présidentielle du 7 septembre.  

L’opération de réception des recours des prétendants à la candidature à la présidentielle, dont les dossiers ont été rejetés par l’ANIE, se poursuit, selon les affirmations du directeur général par intérim des affaires juridiques et de la justice constitutionnelle au sein du CC, qui a précisé que « cinq recours ont été enregistrés jusqu’à présent ». Ce responsable n’a pas divulgué le nom de cette personnalité qui a introduit le recours.

Il ne reste que quelques jours avant la fin du délai légal d’examen des dossiers de recours. La Cour constitutionnelle s’apprête ainsi à annoncer la liste finale des candidats pour la prochaine élection.

Pour rappel, trois (3) candidats, parmi 16 prétendants, ont rempli les conditions contenues dans la loi organique relative au régime électoral, selon les résultats fournis officiellement par l’ANIE.

Il s’agit du candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), M. Abdelaali Hassani Cherif, le candidat du Front des forces socialistes (FFS), M. Youcef Aouchiche et le candidat M. Abdelmadjid Tebboune, Président sortant.

Ces derniers candidats se préparent activement pour la campagne électorale, qui débutera vers la mi-août. Selon les informations recueillies auprès des cadres militants, on s’affaire à apporter les dernières touches aux programmes politiques, à mettre en place les cellules dans chaque wilaya, à mobiliser surtout les moyens humains et financiers et établir une coordination entre toutes les commissions au sein de la direction de campagne.

C’est ainsi que le Mouvement de la société pour la paix (MSP) se dit prêt pour la campagne. Il faut souligner que ce parti islamiste modéré avait commencé ses préparatifs il y a quelques mois, en créant un organe électoral permanent avant même l’annonce de la date des élections. Pour le parti, la présidentielle est une priorité dans sa stratégie, et constitue un moteur politique de mobilisation avant les futures élections, législatives, communales et wilayales, prévues l’an prochain.

De son côté, le FFS mise actuellement sur la communication, comme vecteur de sensibilisation et de persuasion. Son candidat, le secrétaire national du parti Youcef Aouchiche, a nommé le dirigeant Djamel Baloul comme directeur de la campagne électorale, et la direction nationale de la campagne sera installée le week-end prochain. A ce propos, il convient de souligner que le FFS a mis en place, il y a peu, un Conseil de la jeunesse rattaché à la direction nationale de la campagne électorale pour son candidat.

Selon Aouchiche, le parti comptait sur ce conseil « pour encadrer les efforts des jeunes du parti et les coordonner durant la campagne électorale dans un cadre de liberté d’initiative et en s’appuyant sur leur dynamisme, leur ambition et leur espoir pour contribuer efficacement à atteindre les objectifs que nous avons fixés à travers notre participation électorale ».

Pour le FFS, cette élection est une opportunité qui sera exploitée durant la campagne électorale pour élargir les bases du parti et surtout généraliser son implantation à travers toutes les régions du pays. Pour Aouchiche, la campagne visera aussi à reconstruire le parti et à étendre sa base populaire, avant les prochaines échéances politiques.

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