Après Douera et Tizi Ouzou : Sept stades algériens de niveau mondial

D’ici septembre et le déroulement du 2e tour préliminaire des compétitions continentales de clubs, l’Algérie du football devrait compter (on attend une décision imminente de la Commission d’homologation de la CAF) au moins sept (07) enceinte de niveau mondial en guise d’arguments convaincants à l’heure des grandes décisions engageant son avenir en Afrique.

Tout pour réussir maintenant que les tracas liés à la domiciliation de leurs rencontres internationales semblent résolus. Fini le statut de SDF des dernières saisons, finie la recherche improbable de points de chute et avec elle la qualité de globe-trotters indigne du statut de l’Algérie dans le concert africain.

Le CSC, pour cet exercice notamment en CAF qu’il retrouve une nouvelle fois avec on l’espère des ambitions en hausse, qui dispose du bijou de « Chahid Hamlaoui » qui a déjà abrité de grosses manifestations avec beaucoup de succès, va de nouveau partir pour une aventure sans soucis. Restait au trio de notre quatuor appelé à prendre la ligne de départ dans les deux compétitions phares, la LDC pour le champion d’Algérie et son dauphin, en l’occurrence le MC Alger et le CR Belouizdad, ainsi que l’USM Alger (CAF également) peuvent également entrevoir pour la 1ère fois depuis très longtemps, leurs engagements dans les meilleures dispositions.

Dans la sérénité avec un choix plus large et une palette de stades figurant parmi les beaux en Afrique, voire au monde, les bijoux « Mandela- Baraki », le tout nouveau-né « Douera- Ali La Pointe », et l’éternel, le temple du football algérien, le « 5 Juillet », venant à point nommé, au bon moment, dissiper les doutes.

Remettre bien des choses à leur place quant à la capacité de l’Algérie (rien à voir avec l’échec de la candidature pour l’organisation de la CAN 2025, puis celle de 2027, retirées en dernière minute pour les raisons que toute la planète- foot connaît désormais) et mettre fin définitivement à des clichés ayant eu la peau dure avant cette belle série d’enceintes ultra-modernes inaugurées dans la foulée de la tenue des Jeux Méditerranéens d’Oran ainsi que le CHAN, miraculé de dernière minute et dont l’avenir se pose à nouveau, l’Algérie ayant plus que sûrement mis la barre trop haute en terme d’organisation.

Avec celui, tout frais tout beau de la ville des Genêts et qu’attendait depuis des lustres le onze phare de la Kabylie et, au passage, le club le plus titré du pays, la JSK, qui s’offre avec le parrainage du l’opérateur téléphonique historique en Algérie, Mobilis, les moyens d’un retour annoncé au sommet de la hiérarchie nationale et, pourquoi pas, continentale, le moment est venu et la conjoncture aidant, pour notre représentativité de faire mieux que de jouer les gagne petits en visant la seule qualification aux phases de poules.

Les sept (07) poids lourds mis maintenant dans la balance, en plus du double exploit (une victoire finale en CAF agrémentée par une plus belle, la Super Coupe devant le club africain du siècle, le Ahly Du Caire) réalisé par l’USM Alger il y a deux ans avant le traquenard de la Caf et du Maroc qui lui barrera la route d’un autre titre aux portes d’une deuxième finale consécutive, sont là pour inspirer notre élite du jeu à onze. Se préparer à la (re)conquête de l’Afrique. Le temps est venu . . .        

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