Après le blé, la Russie cible le marché algérien des produtis laitiers

Après le blé, la Russie cible le marche algérien de produits laitiers. En effet, ce pays, prévoit d’augmenter ses expéditions annuelles de produits laitiers de 15 à 20 % pour conquérir de nouveaux marchés dans les pays arabes en particulier en Algérie, a révélé Artem Belov, chef de l’Union nationale des producteurs laitiers (Soyuzmoloko). « Il […] The post Après le blé, la Russie cible le marché algérien des produtis laitiers appeared first on Algerie Eco.

Mai 17, 2024 - 20:10
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Après le blé, la Russie cible le marché algérien des produtis laitiers

Après le blé, la Russie cible le marche algérien de produits laitiers. En effet, ce pays, prévoit d’augmenter ses expéditions annuelles de produits laitiers de 15 à 20 % pour conquérir de nouveaux marchés dans les pays arabes en particulier en Algérie, a révélé Artem Belov, chef de l’Union nationale des producteurs laitiers (Soyuzmoloko).

« Il y avait eu une percée en Algérie, avec une première livraison de 500 tonnes de lait écrémé en poudre (LEP) en provenance de la région de la Volga en décembre dernier. Si nous parvenons à renforcer nos positions sur place, nous pourrons créer des installations de production distinctes et construire des fermes destinées à produire des biens exclusivement pour le marché algérien », a déclaré M. Belov qui se confiait à Reuters le 16 mai.

Cependant, les opérateurs russes devront faire face à la concurrence d’autres fournisseurs de l’Algérie comme la Nouvelle-Zélande, l’Argentine, l’Uruguay, la Pologne, la Belgique ou encore la France.

En Algérie, le lait et les produits dérivés constituent le deuxième poste de dépense alimentaire après les céréales. Le pays importe la quasi-totalité de sa consommation annuelle de lait en poudre qui tourne autour de 400.000 tonnes.

La valeur de la facture d’importation de poudre de lait pour l’année 2021 est estimée à environ 600 millions de dollars, avait indiqué, début 2022, le directeur général de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), Khaled Soualmia.

Ce dernier avait précisé que l’ONIL importe environ 200.000 tonnes par an, ce qui équivaut à 47 à 50 % des besoins nationaux de cette substance, tandis que les usines privées importent le pourcentage restant.

L’Algérie compte bien réduire sa facture d’importation des produits alimentaires, notamment de lait en poudre. Pour ce faire, le pays a conclu en avril dernier un accord de 3,5 milliards de dollars avec le groupe qatari Baladna, pour le développement d’un projet laitier sur 117 000 hectares.

Le projet « Baladna », qui sera implanté dans la wilaya d’Adar, aura pour objectif final de réduire de 50% les importations de poudre de lait. A l’horizon 2026, soit 3 ans après le lancement du projet, l’objectif sera de produire 33.000 tonnes par an de ce produit, pour atteindre, ensuite, la barre des 90.000 tonnes par an après la 6e année et enfin arriver à 194.000 tonnes par an au bout de la 9e année.

Aussi, a la neuvième année du projet, le nombre total de têtes bovines devrait atteindre 270.000, avec une production d’environ 1,7 milliard de litres de lait par an. Le projet va permettre également la mise sur le marché de 84.000 têtes de bovins pour la production de la viande rouge. Il va aussi offrir 5000 postes d’emplois directs, sans compter des emplois indirects.

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