Avance

Même si l’ex-président américain Donald Trump est empêtré dans un procès à sensation qui accapare l’attention des médias et des réseaux sociaux depuis plusieurs semaines maintenant, il continue néanmoins à distancer son adversaire démocrate dans la course à la Maison-Blanche. Publiée dans le «New York Times» ce lundi, une nouvelle étude d’opinion révèle que l’ancien […]

Mai 15, 2024 - 02:15
 0
Avance

Même si l’ex-président américain Donald Trump est empêtré dans un procès à sensation qui accapare l’attention des médias et des réseaux sociaux depuis plusieurs semaines maintenant, il continue néanmoins à distancer son adversaire démocrate dans la course à la Maison-Blanche. Publiée dans le «New York Times» ce lundi, une nouvelle étude d’opinion révèle que l’ancien président est en tête des intentions de vote dans cinq des six «swing states», des États décisifs pour le vote final. À moins de six mois de l’élection présidentielle, c’est un sondage peu rassurant pour Joe Biden. L’enquête d’opinion réalisée par l’institut Siena pointe un retard important de l’actuel président américain dans cinq des six États-clés. Ces États-clés jouent un rôle primordial dans chaque élection présidentielle américaine, dans la mesure où ils ne sont jamais acquis au camp républicain ou au camp démocrate. Les votes des grands électeurs du Wisconsin, de la Pennsylvanie, de l’Arizona, du Michigan, de la Géorgie et du Nevada, sont donc décisifs. Le constat est implacable pour Joe Biden puisqu’il est donné perdant partout, sauf dans le Wisconsin où il devance Donald Trump de 2 points dans les intentions de vote (47 % contre 45 %). Si les estimations de ce sondage venaient à se confirmer, il suffirait à Donald Trump d’être en tête dans trois de ces «swing states» pour remporter l’élection présidentielle. En partant également du principe que les États acquis en 2020 le sont toujours en novembre prochain. Le «New York Times» analyse les résultats de ce sondage comme une conséquence de l’impopularité actuelle de l’administration Biden. Selon les journalistes, les minorités ethniques et les jeunes sont les plus critiques de Joe Biden dans sa gestion du pays (inflation, augmentation des inégalités…) et par sa gestion du conflit israélo-palestinien. En effet, 13 % des votants du candidat démocrate en 2020 se disent prêts à ne plus voter pour lui à cause de sa position sur la guerre à Ghaza. De son côté, Donald Trump reste très soutenu par un électorat stable et «anti-système». Finalement, ceux qui estimaient que l’obsession de Trump à revenir à la Maison-Blanche était risible et finirait par une humiliation nationale ne peuvent que constater que beaucoup d’Américains sont prêts non seulement à voter pour lui, mais à le soutenir coûte que coûte à l’inverse des électeurs capricieux de Biden. Le défi de ce dernier sera ainsi dans les mois qui viennent, non pas de convaincre les électeurs indécis, mais de convaincre sa propre base électorale de voter pour lui en novembre prochain, faute de quoi, il devra quitter la Maison-Blanche en janvier prochain et laisser la place à Donald Trump.

Quelle est votre réaction ?

like

dislike

love

funny

angry

sad

wow