Beaumelle vertement critiqué

Abordant cette première manche face au club tunisien de l’US Monastir avec les faveurs des pronostics, tout le monde dans le camp mouloudéen avait l’ambition de revenir de Tunis avec une victoire dans les bagages.

Mais le football n’a jamais été une science exacte, et c’est ce qui fait le charme de ce sport, car la réalité du terrain est toute autre. Les gars de Bab El-Oued l’ont appris à leurs dépens avant-hier en s’inclinant sur un coup du sort avec cette frappe de Soltani déviée par Ghezala dans ses propres filets. Incapable de revenir au tableau d’affichage alors qu’ils avaient soixante-dix minutes pour le faire, les camarades d’Abdellaoui ont montré une certaine fragilité qui inquiète beaucoup avant la seconde manche.

Ayant désormais un retard d’un but, il faudrait en mettre deux lors de la deuxième manche sans prendre une banderille synonyme de cataclysme. Même si ce handicap d’un but n’est pas insurmontable, il faut reconnaître que les Mouloudéens vont préparer le rendez-vous retour avec des doutes et des incertitudes. Après les milliards de centimes dépensés lors de ce mercato estival par le Mouloudia pour s’octroyer le droit de s’inviter à la table des grands, il est évident que Patrice Beaumelle va devoir préparer cette deuxième manche avec une épée de Damoclès sur la tête.

Pas le droit à l’erreur pour le coach français qui ne doit surtout pas se louper la semaine prochaine face à cette équipe de l’US Monastir qui est très limitée techniquement. Autant dire que ce sera le match de la révolte pour les Mouloudéens surtout pour certains cadres qui n’étaient que l’ombre d’eux-mêmes avant-hier à Radès. Hakim Hadj Redjem, le boss mouloudéen est lui aussi sous pression car une élimination prématurée de la C1 aura l’effet d’un tsunami qui pourrait emporter tout sur son passage. Les Mouloudéens ont donc tout intérêt à rectifier le tir pour acter cette qualification pour la phase de groupes qui reste l’un des objectifs majeurs du Doyen et de Sonatrach.

N. L.