Convention

La candidate du Parti démocrate est désormais officiellement Kamala Harris qui a pris la suite de Joe Biden, après que celui-ci a été harcelé par son propre camp pour jeter l’éponge. Un changement de candidat qui profite fortement aux progressistes qui voient les sondages les placer enfin devant Donald Trump, alors que l’ex-président républicain menait […]

Aou 21, 2024 - 22:20
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Convention

La candidate du Parti démocrate est désormais officiellement Kamala Harris qui a pris la suite de Joe Biden, après que celui-ci a été harcelé par son propre camp pour jeter l’éponge. Un changement de candidat qui profite fortement aux progressistes qui voient les sondages les placer enfin devant Donald Trump, alors que l’ex-président républicain menait largement la course dans les études d’opinions lorsqu’il avait face à lui Joe Biden. Cette semaine, les démocrates se sont réunis pour la convention de leur parti, durant laquelle de nombreuses personnalités politiques emblématiques sont venues apporter leur soutien à leur nouvelle candidate, Kamala Harris. Parmi eux, les Obama, toujours aussi populaires chez les démocrates, qui ont avalisé en grande pompe la candidature de la vice-présidente. Michelle et Barack Obama ont enflammé mardi la convention démocrate en saluant «l’espoir» retrouvé avec Harris. «L’espoir est de retour», a lancé l’ancienne Première dame, toujours immensément populaire, comme son mari, dans le parti. «Ma Kamala Harris est plus que prête pour ce moment», a lancé Michelle Obama, dont l’éloquence et la sereine autorité ont plusieurs fois suscité de véritables rugissements dans la salle survoltée. «Nous sommes prêts pour la présidente Kamala Harris», a assuré après elle le premier président noir des États-Unis, en étrillant Donald Trump, ce «milliardaire de 78 ans qui n’arrête pas de pleurnicher» et qui «a peur de perdre». «Oui, elle peut !», a pour sa part affirmé Barack Obama, faisant bien sûr écho à son ancien slogan. Dans son discours, Harris a, elle, promis un «avenir de liberté, de possibilités, d’optimisme et de foi». Pour beaucoup, l’espoir suscité par Kamala Harris rappelle bien l’élan ayant précédé l’élection en 2008 de Barack Obama. «C’est vraiment similaire, il y avait tellement d’enthousiasme quand Obama était candidat, et cet enthousiasme est de retour, c’est merveilleux», a confié Carolyn Culpepper, déléguée afro-américaine de l’Alabama. Quant à Trump, sa nouvelle a rivale démocrate, qui a moins de trois mois pour convaincre les Américains, l’a attaqué sur le droit à l’avortement, remis en cause depuis une décision en 2022 de la Cour suprême, devenue très conservatrice suite aux nominations faites par Donald Trump. «Nous allons nous assurer qu’il va en subir les conséquences, et cela se passera dans les urnes en novembre», a lancé la candidate de 59 ans à Milwaukee. Depuis son entrée fracassante en campagne après le retrait choc du président Joe Biden, Kamala Harris a complètement remobilisé le Parti démocrate. La majorité des sondages la créditent désormais d’une légère avance sur son rival, mais l’élection s’annonce toujours très serrée. Sans oublier que les sondages, s’ils sont utiles pour donner une projection des résultats éventuels, sont très loin d’être une science exacte à laquelle se fier aveuglément. Hillary Clinton, la candidate malheureuse du Parti démocrate en 2016 en sait quelque chose. Elle qui était assurée, selon toutes les études d’opinions publiées, de remporter haut la main son duel face à Trump, a fini par perdre piteusement. Reste à voir si l’enthousiasme suscité par la candidature de Harris durera jusqu’en novembre prochain, privant définitivement Trump d’un second mandat à la Maison-Blanche
F. M.

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