Deux médailles d’or et une de bronze aux Jeux olympiques: Le grand retour de l’Algérie victorieuse

L’Algérie a réussi à glaner une belle moisson de deux médailles d’or et une de bronze, lors des Jeux olympiques 2024 de Paris qui se sont achevés hier soir.

Notre pays à triomphé grâce à Kaylia Nemour en gymnastique et Imane Khelif en boxe qui ont récolté l’or, en plus du demi-fondiste Djamel Sedjati qui a décroché le bronze au 800 m. Il faut savoir que l’Algérie a égalé son record aux JO d’Atlanta en 1996, avec deux médailles d’or et une de bronze, alors qu’elle a fait mieux que lors de la dernière participation aux JO de Tokyo où aucune médaille n’a été glanée. L’Algérie a porté son total de médailles à 18 avec celles réussies à Paris, ce qui n’est pas rien, sachant aussi qu’elle a terminé deuxième en Afrique derrière le Kenya et à la 35e place sur le tableau des médailles. La moisson allait être historique, n’était cette déception de Sedjati qui concourrait pour l’or. Il était accrédité d’un bon temps sur cette distance du 800 m et considéré comme favori en force pour le titre olympique, mais il a eu du mal à suivre la cadence imposée par le Kenyan Emmanuel Wanyonyi. Avec une délégation de 46 athlètes et un seul forfait de dernière minute de Houda Chaïbi au tir à la carabine, il faut dire que ces résultats sont très acceptables, surtout que l’Etat a mis le paquet cette fois-ci pour permettre aux athlètes de réussir une belle participation. Certes, il y a eu beaucoup de déceptions dans certaines disciplines, à l’image du judo et de la lutte,  mais les JO imposent une préparation adéquate et il est parfois difficile de s’imposer devant des pays qui ont des traditions dans certaines disciplines. Les fédérations sont maintenant averties et savent qu’elles doivent préparer dès maintenant leurs athlètes pour les prochains rendez-vous et la prochaine édition des JO de Los Angeles 2028.

Dans une déclaration faite à l’APS à la fin des JO de Paris, le chef de la délégation algérienne, Kheirddine Barbari, a estimé que l’Algérie a «brillé» sur la scène olympique grâce aux exploits de Kaylia Nemour, Imane Khelif et Djamel Sedjati, faisant résonner l’hymne national dans les arènes de Paris. «Nous avons atteint nos objectifs en décrochant trois médailles (2 or, 1 bronze) à Paris. Cette performance historique, qui égale celle d’Atlanta en 1996, a été réalisée grâce aux exploits de nos athlètes et le soutien de l’Etat, qui était derrière nos champions en mettant à leur disposition les moyens nécessaires pour une préparation optimale», a-t-il affirmé.

«Le peuple algérien devrait être fière de ses athlètes qui se sont distingués lors de ces joutes, notamment après la déroute de la dernière édition à Tokyo-2020. Je pense que cette participation historique va insuffler une nouvelle dynamique au sport national en prévision des prochaines compétition internationales, dont les JO 2028 à Los Angeles aux Etats-Unis», a-t-il estimé.

Ce succès à Paris 2024 reflète le potentiel énorme du sport algérien et la qualité de la préparation des athlètes. Le Comité olympique algérien, fort de ces résultats, envisage de renforcer davantage l’encadrement et les infrastructures pour les futures compétitions internationales, avec en ligne de mire les Jeux de Los Angeles 2028. A ce sujet, Barbari a indiqué que le travail de détection de jeunes talents va débuter dès l’entame de la nouvelle saison en collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et les fédérations sportives nationales. «L’Algérie est un réservoir de jeunes talents. Nous allons tracer un programme qui permettra de détecter les meilleurs d’entre eux pour les mettre dans les meilleures dispositions en prévision des prochains JO de Los Angeles», a conclu Barbari.

M. M.