Djamel Fourar rassure / Diphtérie et paludisme dans le Sud : «La situation est sous contrôle»

Soutenant qu’«aucun nouveau cas de diphtérie n’a été enregistré au cours des deux derniers jours», Djamel Fourar, directeur général de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, a affirmé, hier, que la situation dans les wilayas touchées «est sous contrôle» et «reviendra à la normale dès le début […]

Sep 29, 2024 - 23:00
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Djamel Fourar rassure / Diphtérie et paludisme dans le Sud :  «La situation est sous contrôle»

Soutenant qu’«aucun nouveau cas de diphtérie n’a été enregistré au cours des deux derniers jours», Djamel Fourar, directeur général de la prévention et de la promotion
de la santé au ministère de la Santé, a affirmé, hier, que la situation dans les wilayas touchées «est sous contrôle» et «reviendra à la normale dès le début du mois d’octobre».

Par Lynda Naili 
Intervenant hier dans l’émission «L’invité du matin» de la Chaîne 1 de la Radio nationale, Djamel Fourar a rassuré
qu’«avec l’arrivée de grandes quantités de médicaments, de vaccins anti-diphtériques et des moyens de protection nécessaires à Tamanrasset, In Guezam et Bordj Badji Mokhtar, la situation sanitaire dans ces wilayas n’est pas alarmante et reviendra à la normale dès le début du mois d’octobre prochain». Ceci avant de déclarer qu’«aucun nouveau cas de diphtérie n’a été enregistré au cours des deux derniers jours, que ce soit dans les wilayas du Sud ou dans d’autres régions du pays». Revenant sur les causes de cette double épidémie qui s’est déclenchée la semaine dernière dans certaines régions du Sud, en l’occurrence, Tamanrasset, In Guezam et Bordj Badji Mokhtar, le directeur général de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé a expliqué que cette «situation sanitaire observée est due à l’émergence de cas de diphtérie et de paludisme (également appelé malaria ou fièvre des marais) provenant de pays voisins endémiques et que l’Etat s’efforce de prendre en charge conformément aux protocoles de traitement sanitaires établis et à un suivi quotidien de la situation épidémiologique aux niveaux central et local». En outre, a-t-il enchaîné, cette situation «a également été favorisée par des maquignons algériens, qui à la recherche de pâturages, se sont déplacés vers les régions frontalières limitrophes». Ce qui, a-t-il estimé, «a contribué à l’augmentation du nombre de personnes infectées à leur retour». Par ailleurs, évoquant le paludisme, le Dr Fourar rappelant que «l’Algérie a réussi à éradiquer complètement le paludisme endémique en 2019, tel que certifié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)», a précisé que «les cas enregistrés ces dernières années ne sont pas liés à des épidémies nationales, mais à des infections provenant des pays voisins d’Afrique, du Sahel et du Sahara, qui sont régulièrement traitées dans les unités de santé nationales». Et d’indiquer que «l’Algérie enregistre chaque année entre 500 et 800 cas de paludisme importé». «Le nombre a récemment augmenté en raison de la hausse de l’humidité et des précipitations dans les pays du Sahel, ainsi que de l’augmentation du nombre de migrants», a-t-il expliqué. En outre, notant que «la diphtérie est réapparue récemment, même dans certains pays européens», le directeur général de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé a indiqué qu’en ce qui concerne l’Algérie «la situation est sous contrôle, car un protocole sanitaire unifié est appliqué dans toutes les unités de santé nationales». «Grâce aux programmes de vaccination réguliers des enfants et des personnes âgées tous les dix ans, et à la disponibilité des médicaments, il n’y a aucune crainte de recolonisation de la maladie en Algérie», a-t-il déclaré. Et d’ajouter, dans ce sens, que «le ministère de la Santé a organisé trois campagnes de vaccination de rattrapage depuis 2023».
L. N.

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