Ghardaïa: Le M’naguer, datte précoce, disponible sur les étals du marché

Fruit de renommée dans les palmeraies du Sud algérien, le M’naguer (datte précoce) attire tous les regards dès son apparition sur les étals de la région de Ghardaïa à partir de la fin du mois de juin. Fraîchement cueillie dans les palmeraies de la région de Tidikelt (In Salah), la datte M’naguer, arrivée à maturité […]

Jul 7, 2024 - 21:15
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Ghardaïa: Le M’naguer, datte précoce, disponible sur les étals du marché

Fruit de renommée dans les palmeraies du Sud algérien, le M’naguer (datte précoce) attire tous les regards dès son apparition sur les étals de la région de Ghardaïa à partir de la fin du mois de juin. Fraîchement cueillie dans les palmeraies de la région de Tidikelt (In Salah), la datte M’naguer, arrivée à maturité grâce aux fortes chaleurs qui frappent la région, suscite un engouement croissant des consommateurs à Ghardaïa. Cette variété de dattes, la plus prisée dans la région en cette période estivale, est proposée sur des étals improvisés dans le souk et les différentes artères de la capitale du M’zab à des prix oscillant entre 550 et 700 DA le kilo, selon le calibre du fruit et son goût. Mielleuse aux reflets mordorés, à moitié mûre et encore légèrement âpre, cette datte précoce est récoltée manuellement par grappillage, une méthode qui consiste à ne cueillir que les dattes arrivées à maturité sur le régime, explique El Hadj Bachir, un commerçant en fruits et légumes de Ghardaïa.
La cueillette de cette datte appelée M’naguer, est un travail physiquement éprouvant qui peut durer plusieurs jours. Elle est effectuée par un grimpeur de palmier, au péril de sa vie, avec précaution, tôt le matin ou en fin d’après-midi, régime par régime et brindille par brindille, sur les palmiers du Tidikelt, la région la plus chaude du pays, précise le même commerçant. Jadis, la récolte du M’naguer commençait vers le début du mois de juillet et s’étalait jusqu’à la mi-août. Cependant, cette année, le mûrissement de cette variété de datte molle et très sucrée a connu une avance justifiée par le réchauffement climatique, explique El Hadj Bachir, fin connaisseur des produits phœnicicoles. «Les signes ostentatoires du réchauffement climatique sont visibles sur le fruit dont l’épicarpe est marqué de plissements et de froissements», a-t-il noté.
Y. N.

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