Inauguration d’une nouvelle usine d’extraction et de traitement du feldspath

La nouvelle usine d’extraction et de traitement du feldspath à Aïn Barbar, dans la commune de Seraïdi, située à 35 km au nord-ouest du chef-lieu de Annaba, a été inaugurée ce lundi par le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab.

Avec une superficie de permis d’exploitation de 33 hectares, cette usine est dédiée à la production de feldspath, extrait du gisement de felsite à Djebel Oued Ouidar, avec des réserves géologiques exploitables allant de 3 à 6 millions de tonnes, et un investissement total de 1,411 milliard de dinars algériens, employant 118 travailleurs, détaille le ministère de l’Énergie et des Mines dans un communiqué.

L’Entreprise Nationale des Produits Miniers Non-Ferreux et des Substances Utiles (ENOF), filiale de Sonarem, « est le principal fournisseur de feldspath en Algérie, avec une capacité de production estimée à 90 000 tonnes par an, en plus de la quantité produite par l’usine actuelle qui est de 30 000 tonnes par an », rappelle la même source.

Et d’expliquer : « Le feldspath est utilisé dans de nombreuses industries, principalement dans la fabrication de réfractaires comme la céramique et la porcelaine, la fabrication du verre, des abrasifs et des revêtements métalliques. De petites quantités, ne dépassant pas 10 %, sont utilisées dans d’autres domaines tels que les matières de remplissage dans la fabrication de plastiques, de peintures et de caoutchouc. Récemment, le feldspath a commencé à être utilisé dans la fabrication d’isolants électriques. »

Dans une déclaration à la presse après avoir suivi un exposé sur l’usine, M. Arkab a indiqué que l’Etat « a adopté une stratégie de développement du secteur minier reposant sur la concrétisation de 26 projets de recherche et d’exploration de minerais, dont celui de l’extraction et du traitement de feldspath à Ain Barbar dans la commune de Seraïdi avec une capacité annuelle de 90.000 tonnes et l’exportation de 3.000 tonnes courant cette année et de 10.000 tonnes durant 2025 ».

Selon le communiqué du ministère de l’Énergie et des Mines, M. Arkab a souligné que « la diversification et l’enrichissement de l’économie nationale en général et le développement du secteur minier en particulier visent à fournir des matières minières et premières aux secteurs économiques grâce au développement de projets structurels et stratégiques du secteur minier afin de créer une industrie locale et de générer de la richesse et des emplois. »

Le ministre a également mis en avant « la contribution du secteur minier à l’enrichissement de nombreuses industries de transformation avec des matières minières », soulignant « la nécessité d’augmenter la valeur ajoutée de ce secteur grâce au programme tracé pour valoriser et développer les capacités minières de notre pays. »

M. Arkab a également souligné « la nécessité de créer des industries de transformation des matières premières extraites », en indiquant que « cette démarche fera de la transformation des matières premières minières une approche principale de travail et d’investissement dans ce secteur, répondant aux besoins des fabricants locaux en matières premières minières utilisées dans de nombreuses industries, ou en exportant ces matières sous forme de produits à haute valeur ajoutée, ce qui dans les deux cas double les bénéfices tirés des ressources minières et aide à réaliser des avantages significatifs pour les activités industrielles et commerciales, maximisant ainsi la contribution du secteur minier à l’économie nationale. »

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