Journée de l’Afrique: L’Algérie déterminée et soucieuse de poursuivre l’effort collectif africain

L’Algérie, fidèle aux idéaux africains, est déterminée et soucieuse de poursuivre l’effort collectif africain, a affirmé, dimanche à Alger, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, qui a mis l’accent sur l’engagement inébranlable de l’Algérie quant à sa contribution active à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063. […]

Mai 28, 2024 - 00:30
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Journée de l’Afrique: L’Algérie déterminée et soucieuse de poursuivre l’effort collectif africain

L’Algérie, fidèle aux idéaux africains, est déterminée et soucieuse de poursuivre l’effort collectif africain, a affirmé, dimanche à Alger, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, qui a mis l’accent sur l’engagement inébranlable de l’Algérie quant à sa contribution active à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063.
Dans une allocution lue en son nom au siège du ministère par le Secrétaire général, Lounès Magramane, qui a présidé les célébrations de «la Journée de l’Afrique 2024», marquant l’anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), M. Attaf a déclaré que «l’Algérie, fière de son appartenance africaine, est animée, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, par un souci et une détermination constants à poursuivre l’effort collectif africain et la consolidation des acquis, en plus de promouvoir le progrès enregistré sur tous les plans». «Il s’agit d’une fidélité aux idéaux africains dans leurs trois dimensions, à savoir la libération, le développement et la complémentarité», a soutenu le ministre, soulignant que «partant de sa conviction de l’importance du développement durable comme catalyseur de la paix, de la stabilité et de la prospérité dans le continent africain, l’Algérie réaffirme son engagement inébranlable à contribuer activement à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063, en s’orientant davantage vers le renforcement de la coopération et des partenariats entre les pays africains dans différents domaines».
L’Algérie, a-t-il poursuivi, a honoré ses engagements à travers le lancement de nombreux projets et initiatives palpables, à l’instar du «soutien aux projets de développement dans différents pays africains frères, via l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, outre la réalisation de véritables projets d’intégration en matière d’infrastructures régionales et continentales».
Parmi ces projets, il a cité la Dorsale transsaharienne à fibre optique reliant l’Algérie et le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Mali et la Mauritanie, le Gazoduc transsaharien «TSGP» (Trans-Saharian Gas-Pipeline) qui reliera le Nigeria à l’Europe en passant par le Niger et l’Algérie, la ligne ferroviaire qui reliera Alger à Bamako et à Niamey, la route Transsaharienne et le projet de la Route reliant Tindouf à Zouérate (Mauritanie).
«Aujourd’hui, nous ne pouvons rester les bras croisés face à la souffrance d’un peuple frère occupé dans la dernière colonie africaine, le Sahara occidental», s’est indigné le ministre des Affaires étrangères, plaidant pour «le rétablissement du droit du peuple sahraoui à l’équité et à l’autodétermination, un droit inaliénable et imprescriptible, afin de tourner la dernière page de l’histoire de la colonisation dans notre cher continent».
Evoquant Ghaza, M. Attaf a indiqué que «les derniers développements ont mis a nu la faiblesse du rôle qui incombe au Conseil de sécurité en ce qui concerne la préservation de la paix et de la sécurité internationales. Ghaza est victime de la politique du double-standard de cette instance».
«Les crimes de l’occupation sioniste nécessitent plus qu’une simple condamnation», a-t-il ajouté, soulignant «la nécessité de rassembler les rangs».
«C’est ce qui nous amène à croire en l’impératif de concrétiser un ordre mondial plus représentatif et plus démocratique, un ordre, à travers lequel le préjudice causé à ce continent africain victime d’injustice historique sera réparé, le continent le plus présent par ses drames au Conseil de sécurité, et le moins représentée parmi ses membres non-permanents, une Afrique absente ou n’ayant pas entièrement accès au statut de membre permanent, contrairement à l’esprit de la charte de l’ONU concernant le principe de représentation géographique équitable. Ainsi, il n’est de doute que la composante actuelle du Conseil de sécurité ne reflète nullement la réalité, ni les défis de l’heure», conclut M. Attaf.
A. A.

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