La torture, une pratique courante dans les prisons israéliennes

Alors que l’occident  se targue de défendre les droits de l’homme et la démocratie, la situation sur le terrain à Gaza et en Cisjordanie révèle une tout autre réalité . Dans un silence assourdissant, entretenu sciemment par les médias mainstream, les Palestiniens subissent les pires violences de la part des sionistes notamment dans les prisons […] The post La torture, une pratique courante dans les prisons israéliennes appeared first on Le Jeune Indépendant.

Aou 5, 2024 - 00:35
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Alors que l’occident  se targue de défendre les droits de l’homme et la démocratie, la situation sur le terrain à Gaza et en Cisjordanie révèle une tout autre réalité . Dans un silence assourdissant, entretenu sciemment par les médias mainstream, les Palestiniens subissent les pires violences de la part des sionistes notamment dans les prisons dans le but de briser leur résistance .

La majorité des gouvernements occidentaux, en particulier celui des États-Unis, se focalisent sur la protection d’Israël, légitimant ainsi des actions qui engendrent la mort de civils innocents en toute impunité. Comme si leurs vies ne valaient pas la peine d’être défendues, ils sont souvent réduits à des statistiques, des pertes collatérales dans une agression qui dure depuis 1947 .

Les événements qui se déroulent à Gaza sont profondément troublants. Sous le regard complice des États-Unis et de certains alliés européens, les forces israéliennes commettent des actes de violence insupportables, massacrant, assassinant et torturant des Palestiniens sans aucune crainte de représailles. Les civils sont tués, les familles brisées, et les cris de désespoir des innocents sont étouffés, noyés dans le silence complice de ceux qui devraient défendre la justice et l’humanité.

Les prisonniers palestiniens, qu’ils soient médecins, journalistes ou étudiants, deviennent des cibles faciles dans un système qui semble leur être hostile. Leurs conditions de détention sont inhumaines, révélées par des témoignages poignants comme ceux de Fadi Howaydi, Fadi Ayad et Mohammed Jamous.

Ces détenus, victimes de violences physiques et psychologiques, décrivent un enfer où la dignité humaine est foulée aux pieds. Dans les prisons de l’occupation, certains sont soumis à des traitements qui rappellent les pires dérives de la torture.

Selon les détenus, les abus ont commencé dès leur arrestation à Gaza et se sont poursuivis pendant leur transport dans des véhicules militaires, où ils ont été victimes d’insultes, de dégradations et de tortures.

Une palestinienne ayant subi des sévices dans la prison de Damon

Les récits de ces hommes, recueillis par la Commission des affaires des prisonniers et des ex-prisonniers, décrivent des abus horrifiants : « Nous avons été dépouillés de nos vêtements, battus, torturés et attachés, les yeux bandés », racontent-ils, illustrant leur souffrance et leur lutte pour la survie dans un environnement où la souffrance est banalisée. Ils sont privés de soins médicaux, laissés à souffrir de maladies et de blessures sans traitement approprié.
Leurs cris résonnent dans un vide, alors que le monde semble ignorer leur désespoir. Les abus systématiques auxquels ils font face sont non seulement inacceptables, mais ils sont également couverts par une indifférence coupable.

Les organisations de défense des droits de l’homme sont souvent silencieuses, laissant les victimes sans voix, alors que les puissances occidentales continuent de détourner les yeux.

Plus de 53 détenus palestiniens ont déjà perdu la vie dans les prison de l’occupant israélien depuis le début des agressions à Gaza en octobre 2023, mais ces tragédies ne suscitent guère d’indignation dans des capitales occidentales qui se disent soucieuses de la justice.

Des milliers de Palestiniens sont arrêtés dans le cadre d’une répression qui ne fait que s’intensifier depuis le 7 octobre 2023. Des situations d’isolement extrême, des violences physiques, des humiliations psychologiques et bien d’autres abus sont courants.

Les conditions de détention dans ces prisons sont si dégradantes que les détenus eux-mêmes ont déclaré préférer disparaître plutôt que de continuer à endurer ces tortures.

Dans leurs cellules, ils ont déclaré avoir subi des abus systématiques, notamment des os cassés, des plaies ouvertes et des coups violents, faisant également état de leur « confinement constant dans des positions douloureuses et l’utilisation de chiens d’attaque, de gaz toxique et de gaz lacrymogène », provoquant la perte de connaissance pour de nombreux détenus, alors que d’autres sont tombés en martyrs.

En dépit de ces souffrances atroces, ces détenus affirment qu’ils s’accrochent à l’espoir de retourner auprès de leurs familles en vie ». Cet espoir, fragile mais tenace, est un acte de résistance face à l’oppression.

Selon l’ONU, le Comité international de la Croix-Rouge s’est vu refuser l’accès aux installations où les Palestiniens sont détenus

Le Club du prisonnier a mis en lumière que le nombre des prisonniers et des détenus dans les geôles de l’occupation a atteint 9900 jusqu’au début d’août 2024, notant que ce nombre ne comprend pas les détenus de Gaza.

Le Club des Prisonniers a expliqué dans un communiqué publié dimanche 4 août , que le nombre de détenus administratifs dans les prisons d’occupation a atteint 3432 et le nombre de femmes détenues dans les prisons d’occupation, sont de 86 uniquement dans la prison de Damon, dont une femme enceinte, Jihad Dar Nakhleh, et parmi les prisonnières, il y a 23 prisonnières sont administrativement détenues. Il peut y avoir des prisonnières de Gaza dans les camps d’occupation, et il n’y a pas de données claires sur leur nombre.

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