Larbaoui depuis à Accra: L’intégration économique à l’ordre du jour

Représentant le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre, Nadir Larbaoui, est depuis samedi au Ghana pour participer à la 6e réunion semestrielle entre l’Union africaine (UA), les Communautés économiques régionales (CER) et les Mécanismes régionaux, prévue dans la capitale Accra. Selon un communiqué des services du Premier ministre, « cette réunion de […] The post Larbaoui depuis à Accra: L’intégration économique à l’ordre du jour appeared first on Le Jeune Indépendant.

Jul 20, 2024 - 20:10
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Larbaoui depuis à Accra: L’intégration économique à l’ordre du jour

Représentant le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre, Nadir Larbaoui, est depuis samedi au Ghana pour participer à la 6e réunion semestrielle entre l’Union africaine (UA), les Communautés économiques régionales (CER) et les Mécanismes régionaux, prévue dans la capitale Accra.

Selon un communiqué des services du Premier ministre, « cette réunion de haut niveau sera consacrée au renforcement de la coordination et de la coopération entre l’Union africaine, les Communautés économiques régionales et les Mécanismes régionaux dans différents domaines en vue d’appuyer les efforts de maintien de la paix et de la sécurité, et d’accélérer la cadence du développement et de l’intégration économique au niveau continental ».

A ce propos, il convient de souligner que depuis plusieurs décennies, l’intégration est reconnue comme un élément essentiel du développement du Continent africain. L’Article 3 de l’Acte constitutif de l’Union africaine (UA) définit les objectifs clés, notamment l’accélération de l’intégration politique et socio-économique du continent et la promotion du développement durable aux niveaux économique, social et culturel, ainsi que l’intégration des économies africaines.

Sur cet aspect, il faut indiquer que les communautés économiques régionales (CER) sont des regroupements régionaux d’Etats africains et sont les piliers de l’UA. Toutes ont été constituées avant le lancement de l’UA, se sont développées individuellement et ont des rôles et des structures différents.

Les CER ont pour but de faciliter l’intégration économique régionale entre les membres de chacune des régions et au sein de la grande Communauté économique africaine (CEA), créée dans le cadre du Traité d’Abuja (1991). Ce traité, entré en vigueur depuis 1994, ambitionne de créer un marché commun africain en utilisant les CER comme éléments de base.

Actuellement, l’UA reconnaît huit CER, à savoir l’Union du Maghreb arabe (UMA), le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN–SAD), la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Autorité intergouvernementale sur le développement (IGAD) et enfin la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Pour rappel, et afin de combler les lacunes de l’agenda d’intégration africaine, en juillet 2019, l’Union africaine a organisé à Niamey, au Niger, la première réunion de coordination semestrielle de l’UA et des Communautés économiques régionales (CER), dans le but de faire avancer l’agenda d’intégration.

La réunion de coordination semestrielle a été l’occasion de réfléchir au statut de l’intégration africaine et de définir une division claire du travail et une collaboration efficace entre l’Union africaine, les CER, les Mécanismes régionaux et les 55 Etats membres de l’Union africaine et d’autres institutions continentales, conformément au principe de subsidiarité.

Le plan d’action pour le développement de l’Afrique, l’Agenda 2063, met l’accent sur le suivi et l’évaluation afin d’atteindre les objectifs avec efficacité et efficience. L’UA reconnaît que les plans et programmes qu’elle a élaborés au fil des ans n’ont pas produit les résultats escomptés pour un certain nombre de raisons, notamment des outils de suivi et d’évaluation permettant de suivre les actions entreprises, d’identifier les lacunes et de proposer des mesures correctives en termes de programmation, de mise en œuvre et de financement.

A cet égard, le Département des affaires économiques de la CUA a mis au point l’indice africain d’intégration régionale multidimensionnelle (AMRII) en tant qu’outil de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des programmes d’intégration.

L’AMRII facilite le suivi et l’évaluation des CER conformément à la mise en œuvre du programme d’intégration. Le nouvel indice constitue un cadre permettant d’évaluer les réalisations des CER par rapport aux objectifs et aux étapes des initiatives d’intégration.

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