Le baril de Brent à plus de 77 dollars: Le pétrole grimpe à petites doses

Les cours du pétrole montaient hier, poussés par la réduction de production d’un important champ pétrolier libyen et des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, prenait 1,27 % à 77,45 dollars vers 11h25. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate […]

Aou 7, 2024 - 21:25
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Le baril de Brent à plus de 77 dollars: Le pétrole grimpe à petites doses

Les cours du pétrole montaient hier, poussés par la réduction de production d’un important champ pétrolier libyen et des tensions géopolitiques au Moyen-Orient.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, prenait 1,27 % à 77,45 dollars vers 11h25. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, gagnait 1,19 %, à 73,20 dollars.
La Compagnie nationale de pétrole (NOC) en Libye a annoncé mardi la suspension «partielle» de la production du gisement d’al-Sharara. La NOC a annoncé le «début d’une réduction de la production sur le champ d’al-Sharara à cause d’un cas de force majeure (…)», a indiqué la compagnie dans un communiqué mardi. Situé à environ 900 km au sud de Tripoli, al-Sharara produit en temps normal
315 000 barils par jour, sur une production nationale de plus de 1,2 million de barils par jour.
Les investisseurs prêteront attention plus tard au rapport hebdomadaire sur
l’état des stocks de pétrole aux Etats-Unis de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) pour la semaine achevée le 2 août. Mardi, l’API, la fédération américaine des professionnels du secteur, avait toutefois fait état d’une légère augmentation des réserves commerciales de brut d’environ 170 000 barils et d’une hausse de plus de 3,3 millions de barils d’essence. Par ailleurs, lors de leur dernière réunion en partie en présentiel à Riyad, les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se sont accordés sur l’extension jusqu’à fin 2025 de leurs coupes actuelles de production pour soutenir les cours de pétrole, à un moment de grandes incertitudes économiques et géopolitiques. Dans un communiqué à l’issue de la rencontre, le groupe a fait savoir qu’il compte «prolonger le niveau total de la production de pétrole brut (…) du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2025». Dans le même temps, huit membres de l’alliance vont prolonger leurs réductions volontaires pour quelques mois, avant de les supprimer petit à petit, a annoncé le ministère saoudien de l’Énergie. Des coupes de 2,2 millions de barils par jour (mbj), qui concernent l’Arabie saoudite, la Russie, l’Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie et Oman, sont étendues jusqu’en septembre 2024 puis seront «progressivement supprimées» d’ici à septembre 2025. En y ajoutant les réductions volontaires supplémentaires de certains membres, l’Opep+ garde actuellement sous terre près de six millions de barils. L’Opep+ a également accepté, lors de cette réunion, d’augmenter l’objectif de production des Émirats arabes unis, à hauteur de 300 000 bpj. Abu Dhabi fait partie des pays qui ont consenti à resserrer davantage les vannes, à l’appel de l’Arabie saoudite, désireuse de partager le fardeau des coupes. Ce relèvement de quota lui permet donc de garder des coupes de façade, tout en augmentant ses volumes. L’Arabie saoudite et la Russie, les deux piliers du groupe, ainsi que l’Algérie, Oman, le Kazakhstan, le Koweït et l’Irak, ont également fait des efforts supplémentaires cette année, qui devraient être reconduits en 2025, selon le tableau mis en ligne par l’Opep+.
Meriem B.

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