Le constructeur a exposé son projet au ministre de l’Industrie : Hyundai veut revenir en Algérie

L’industrie du secteur de l’automobile pourrait connaître une nouvelle dynamique avec le retour annoncé du constructeur sud-coréen Hyundai, qui a fait part de sa volonté de mettre en place une usine en Algérie, avec la réalisation d’un taux d’intégration considérable.

Le projet et les ambitions de Hyundai en Algérie ont été exposés au ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, par les responsables de la marque. Le géant sud-coréen de la construction automobile se dit disposé à mettre en place une usine en Algérie, conformément aux normes internationales de la société. Il propose de lancer la production de trois modèles de véhicules touristiques ainsi que deux types de véhicules utilitaires de la marque.

« Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique pour la relance de l’activité de l’industrie automobile, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu, le lundi 8 juillet, une délégation comprenant de grands responsables de la compagnie Hyundai et de l’Entreprise commerciale omanaise (OTE Group), en vue de présenter le projet de fabrication automobile de la marque Hyundai en Algérie », a indiqué le ministère dans un communiqué.

Ali Aoun a ainsi écouté un exposé détaillé présenté par le responsable de la société Hyundai de la région du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), Tarek Mosaab, affirmant que le projet « entrera dans le cadre de la politique du gouvernement algérien visant à créer une véritable industrie automobile, avec la réalisation d’un taux d’intégration considérable ». Ce sont surtout les grandes ambitions de Hyundai en Algérie qui ont été exposées. Les responsables du constructeur ont, en effet, exprimé leur disposition à mettre en place une usine conformément aux normes internationales de la société.

« La conception du projet prendra en compte dès le départ la création d’une ligne de construction de carrosseries et d’une ligne de peinture automobile », a-t-on indiqué, précisant que trois modèles de voitures touristiques de la marque Hyundai seront produits, en plus de deux types de véhicules utilitaires, voire de véhicules électriques.

Concernant le choix du terrain, le ministre de l’Industrie a souligné « la nécessité d’accélérer l’enregistrement sur la plate-forme numérique dédiée à cet effet dans les plus brefs délais à l’effet de concrétiser ce projet ».

L’Algérie, faut-il le signaler, a rouvert son marché automobile en 2023 avec l’octroi d’agréments d’importation à trois marques, et ce en sus de l’adoption d’une stratégie de relance de l’industrie automobile. Le retour annoncé de Hyundai s’inscrit donc dans cette optique, sachant que le renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine de l’industrie a déjà été discuté par le ministre de l’Industrie et l’ambassadeur de Corée du Sud en Algérie.

Au mois d’avril dernier, M. Aoun avait reçu l’ambassadeur de Corée du Sud en Algérie, M. You Ki-Jun, avec lequel il avait examiné les moyens de renforcer et de développer la coopération bilatérale, notamment dans le domaine de l’industrie automobile et des industries électronique et de l’électroménager.

Le ministre de l’Industrie avait alors salué le niveau de développement technologique de la Corée du Sud, soulignant l’importance de la coopération dans plusieurs domaines industriels, à l’instar de l’industrie automobile. L’ambassadeur de Corée du Sud avait, de son côté, souligné le rôle actif de l’Algérie en Afrique en termes d’exportation et de possibilités d’investissement.

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