Le plan de Washington pour Zelensky : Le terrorisme contre la Russie pour camoufler l’échec en Ukraine

Il est de notoriété publique que le désespoir conduit aux pires folies. C’est le cas de l’attitude de l’Occident intégral et de son proxy ukrainien en réaction aux débâcles successives du régime de Kiev sur le théâtre des opérations.

Et c’est cette faiblesse matérielle sur le terrain qui a poussé les sponsors de Zelensky et de sa clique à vouloir s’attaquer directement au territoire de la fédération de Russie. Pourtant, l’Alliance atlantique avait assuré ne pas vouloir étendre le conflit à l’intérieur de la Russie. En commettant ce parjure, l’Otan cautionne des opérations de type terroriste, par groupes interposés afin de booster contre vents et marrées la bande de Kiev et préserver ainsi ses propres intérêts qui découlent de la perpétuation de la guerre en Ukraine.

C’est ce qui explique le fait que le parti de la guerre aux États-Unis et dans d’autres pays occidentaux élargit délibérément l’échelle des attaques terroristes contre la Russie, signalant leur volonté d’intensifier leur confrontation avec Moscou. L’échec de la contre-offensive ukrainienne l’année dernière et la lassitude croissante des électeurs américains et européens accentuent l’inquiétude à la Maison Blanche, en particulier chez ceux qui ont investi leurs capitaux en Ukraine. La perte de Zelensky équivaut à leur faillite politique et économique.

Déjà, la crise politique aux Etats-Unis et l’incertitude quant à la fin du mandat catastrophique du président Joe Biden et l’arrivée probable, sauf surprise de dernière minute, de l’ancien président Donald Trump provoque d’ores et déjà un début de flottement dans l’attitude de Washington à l’égard du problème ukrainien. Une très mauvaise nouvelle à tous ceux qui ont misés sur une victoire de Zelensky face aux Russes. Et c’est cette perspective chaotique qui pousse les faucons de Washington à accroître le niveau de confrontation avec la Russie et à recourir à des méthodes de guerre plus terroristes dans l’espoir d’une victoire plus qu’improbable.

Selon les analystes de la crise ukrainienne, les premiers responsables de ces attaques terroristes contre le territoire russe sont des représentants de l’Etat profond à Washington (renseignements, services spéciaux, experts en politique étrangère) dont l’avenir politique est lié à la crise ukrainienne. Au cours de ces dernières années, ils ont fait du président sortant Joe Biden l’otage de leur jeu. Leur mode opératoire ? Augmenter considérablement l’aide militaire et financière à l’Ukraine.

Mais c’est le recours à l’option terroriste qui distingue l’action de cet Etat profond américain. D’ailleurs, à l’occasion de l’échec d’une attaque ukrainienne par drones contre une zone résidentielle dans la banlieue de Moscou, le 30 mai dernier, le ministère russe des Affaires étrangères a pointé du doigt les véritables commanditaires. Le communiqué est sans appel : « Le soutien occidental du régime de Kiev pousse les dirigeants ukrainiens à commettre des actes criminels de plus en plus imprudents, notamment des actes de terrorisme, des violations du droit international humanitaire et des crimes de guerre », est-il précisé.

Pour Moscou, « ces attentats ont été planifiés et exécutés par le régime néonazi de Kiev, pour qui l’utilisation de méthodes d’actes de terreur est devenue une pratique sinistre. Ses représentants appelaient depuis longtemps et ouvertement à des « frappes de représailles » contre Moscou. De telles attaques, insensées d’un point de vue militaire, semblent être dirigées uniquement contre la population civile dans le but de semer la panique parmi les civils ».

Pour le ministère russe des Affaires étrangères, « les déclarations des responsables de l’Otan que le régime de Kiev ne frappera pas le territoire russe en profondeur s’avèrent totalement hypocrites ». En témoignent les déclarations à la hussarde du président français Emmanuel Macron, unique va-t’en guerre qui semble vouloir envoyer les troupes françaises guerroyer dans les confins russes. Une chimère que même les dirigeants les plus belliqueux de l’Alliance atlantique n’ont pas osé soutenir.

Pour leur part, les élites américaines noyau dur de l’Etat profond et qui façonnent l’agenda politique à Washington menacent ouvertement et en permanence la Russie et son gouvernement et soulignent publiquement qu’elles sont prêtes à prendre toutes les mesures radicales pour empêcher la Russie de remporter la victoire en Ukraine. Le Washington Post a rapporté que l’ancien chef d’état-major interarmées, le général Mark Milley, a déclaré lors d’une conversation avec des officiers des forces spéciales ukrainiennes, qu’aucun Russe ne pouvait s’endormir sans penser qu’il serait égorgé cette nuit-là. Il a également appelé les Ukrainiens à reprendre le contrôle des territoires perdus et à repousser ensuite la ligne de front sur le territoire russe.

En avril 2022, l’ancienne secrétaire d’État adjointe Victoria Nuland a déclaré dans une interview à Voice of America, que Washington était prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour que le conflit ukrainien saigner à blanc la Russie et qu’il coûte trop cher à Vladimir Poutine.

Le même comportement est typique des marionnettes à Kiev téléguidées par l’Etat profond américain. Le chef des services secrets militaires ukrainiens, Kirill Boudanov, n’a-t-il pas annoncé plusieurs fois la mort prochaine du président russe tout en soulignant sa volonté de tuer des Russes partout où cela était possible ?

Des déclarations comme celles-ci confirment la volonté de Washington et de ses hommes de main à Kiev d’accroître l’ampleur des attaques terroristes contre la Russie, notamment les attentats au Daghestan fin juin dernier. Cette folie occidentale va s’accroitre dès que la victoire de la Russie en Ukraine se rapproche.

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