Les "Cimetières des nombres"... des lieux témoins du châtiment infligé aux corps des martyrs palestiniens

ALGER - L'entité sioniste persiste dans sa politique d'atteinte à l'intégrité des corps des martyrs palestiniens et refuse de les remettre à leurs familles, à travers leur détention forcée dans des cimetières secrets appelés "cimetières des nombres", situés dans des zones militaires fermées, tout en s'abstenant de divulguer toute information à leur sujet. Parallèlement à l'agression barbare qu'elle mène depuis le 7 octobre dernier contre la bande de Ghaza, faisant des dizaines de milliers de martyrs, blessés et disparus, l'armée d'occupation sioniste n'hésite pas à se venger des corps des martyrs palestiniens, en les confisquant dans "les cimetières des nombres", où ils sont gardés sous un numéro d'identification. L'entité sioniste s'acharne dans sa politique de détention forcée des corps des martyrs comme mesure de punition et monnaie d'échange, ainsi que pour voler leurs organes en toute impunité, à l'insu de leurs familles. Elle les retient également pour dissimuler les traces de torture sur les corps de ces martyrs, notamment des prisonniers palestiniens décédés dans les geôles de l'occupation. A ce propos, le représentant de la Campagne nationale pour la récupération des corps des martyrs détenus ONG , Issam Al-Arouri a indiqué à l'APS que " l'occupation sioniste détient 515 corps de martyrs palestiniens, dont ceux de huit 8 femmes et 43 enfants, les morts en captivité depuis le 7 octobre dans la bande de Ghaza n'étant pas inclus et leur nombre demeure inconnu, car les zones où leurs corps sont détenus ne sont pas accessibles". M. Al-Arouri a indiqué, en outre, que l'entité sioniste détient 27 corps de martyrs palestiniens du mouvement des prisonniers, dont le premier est le martyr Anis Dawla depuis 1980 et le dernier est le martyr Walid Daqa depuis le 7 avril dernier. Il a souligné que l'entité sioniste est "la seule au monde à imposer une punition aux corps, puisqu'elle détient des centaines de corps de martyrs, refuse de donner toute information à leur sujet et interdit tout accès aux familles à ces cimetières", ajoutant qu' "elle est également la seule au monde à contraindre un prisonnier palestinien mort en martyr à purger sa peine, en détenant son corps". L'intervenant a fait état de cinq "cimetières des nombres" établis par l'occupant, à savoir le cimetière adjacent au pont "des Filles de Jacob" situé dans la zonemilitaire "Ami'ad" à la frontière syro-libanaise, où il y'a près de 500 tombes de martyrs palestiniens et libanais, selon certaines sources. Le deuxième cimetière est situé dans la zone militaire fermée entre la ville d'Ariha et le pont de Damiya dans la vallée du Jourdain. Il est entouré d'un mur avec un portail métallique à l'intérieur duquel il y a plus de 100 tombes portant des numéros allant de 5003 à 5107 (nul ne sait si ces numéros sont des numéros de tombes dans d'autres cimetières ou s'il s'agit, comme prétend l'entité sioniste, de codes administratifs qui ne reflètent pas le nombre réel de corps détenus dans d'autres cimetières). Le troisième cimetière est celui de Rephidim dans la vallée du Jourdain, tandis que le quatrième est celui de "Shehita" à Wadi al-Hamam, au nord de la ville de Tabaria, situé entre la montagne d'Erbil et le lac de Tabaria. Le dernier cimetière cité par M. Al Arouri, est celui découvert dans le désert de Naqab près des frontières égyptiennes. Il existe plusieurs cimetières non déclarés par l'occupation sioniste à Askalan et Bir al-Sabe, selon le même responsable qui affirme que "les tombes n'y sont pas profondes, ce qui fait que les dépouilles remontent à la surface du fait de l'érosion des sols et sont souvent exposées aux attaques des animaux errants et sauvages". Le crime de détention forcée des dépouilles mortelles des martyrs palestiniens dans ces cimetières ou dans ce que les familles palestiniennes nomment "thaladjat" (frigos de la morgue) "est contraire au droit international humanitaire et aux coutumes et us internationaux", s'est-il indigné. Ces cimetières avaient été découverts par hasard lorsque des bergers avaient remarqué des mouvements suspects de l'ennemi qui a volontairement caché leur existence durant plus de trois décennies. Le représentant de la campagne a, à ce propos, rappelé que les portes des instances judiciaires de l'entité sioniste "demeurent fermées aux familles des martyrs, agissant ces dernières années de connivence avec les responsables sécuritaires et politiques, en autorisant la détention forcée des dépouilles comme mesure de punition et monnaie d'échange" contre des détenus sionistes dans la bande de Ghaza. "La détention des dépouilles dans les cimetières des nombres et les frigos des morgues de l'occupation sioniste constitue une atteinte flagrante à l'intégrité des martyrs et de leurs familles qui nourrissent l'espoir de les récupérer un jour pour les inhumer et faire leur deuil". Après avoir condamné le silence des organisations internationales notamment des droits de l'Homme sur "les cimetières des nombres"

Jun 18, 2024 - 19:25
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Les "Cimetières des nombres"... des lieux témoins du châtiment infligé aux corps des martyrs palestiniens
Les "Cimetières des nombres"... des lieux témoins du châtiment infligé aux corps des martyrs palestiniens

ALGER - L'entité sioniste persiste dans sa politique d'atteinte à l'intégrité des corps des martyrs palestiniens et refuse de les remettre à leurs familles, à travers leur détention forcée dans des cimetières secrets appelés "cimetières des nombres", situés dans des zones militaires fermées, tout en s'abstenant de divulguer toute information à leur sujet.

Parallèlement à l'agression barbare qu'elle mène depuis le 7 octobre dernier contre la bande de Ghaza, faisant des dizaines de milliers de martyrs, blessés et disparus, l'armée d'occupation sioniste n'hésite pas à se venger des corps des martyrs palestiniens, en les confisquant dans "les cimetières des nombres", où ils sont gardés sous un numéro d'identification.

L'entité sioniste s'acharne dans sa politique de détention forcée des corps des martyrs comme mesure de punition et monnaie d'échange, ainsi que pour voler leurs organes en toute impunité, à l'insu de leurs familles.

Elle les retient également pour dissimuler les traces de torture sur les corps de ces martyrs, notamment des prisonniers palestiniens décédés dans les geôles de l'occupation.

A ce propos, le représentant de la Campagne nationale pour la récupération des corps des martyrs détenus ONG , Issam Al-Arouri a indiqué à l'APS que " l'occupation sioniste détient 515 corps de martyrs palestiniens, dont ceux de huit 8 femmes et 43 enfants, les morts en captivité depuis le 7 octobre dans la bande de Ghaza n'étant pas inclus et leur nombre demeure inconnu, car les zones où leurs corps sont détenus ne sont pas accessibles".

M. Al-Arouri a indiqué, en outre, que l'entité sioniste détient 27 corps de martyrs palestiniens du mouvement des prisonniers, dont le premier est le martyr Anis Dawla depuis 1980 et le dernier est le martyr Walid Daqa depuis le 7 avril dernier.

Il a souligné que l'entité sioniste est "la seule au monde à imposer une punition aux corps, puisqu'elle détient des centaines de corps de martyrs, refuse de donner toute information à leur sujet et interdit tout accès aux familles à ces cimetières", ajoutant qu' "elle est également la seule au monde à contraindre un prisonnier palestinien mort en martyr à purger sa peine, en détenant son corps".

L'intervenant a fait état de cinq "cimetières des nombres" établis par l'occupant, à savoir le cimetière adjacent au pont "des Filles de Jacob" situé dans la zonemilitaire "Ami'ad" à la frontière syro-libanaise, où il y'a près de 500 tombes de martyrs palestiniens et libanais, selon certaines sources.

Le deuxième cimetière est situé dans la zone militaire fermée entre la ville d'Ariha et le pont de Damiya dans la vallée du Jourdain. Il est entouré d'un mur avec un portail métallique à l'intérieur duquel il y a plus de 100 tombes portant des numéros allant de 5003 à 5107 (nul ne sait si ces numéros sont des numéros de tombes dans d'autres cimetières ou s'il s'agit, comme prétend l'entité sioniste, de codes administratifs qui ne reflètent pas le nombre réel de corps détenus dans d'autres cimetières).

Le troisième cimetière est celui de Rephidim dans la vallée du Jourdain, tandis que le quatrième est celui de "Shehita" à Wadi al-Hamam, au nord de la ville de Tabaria, situé entre la montagne d'Erbil et le lac de Tabaria.

Le dernier cimetière cité par M. Al Arouri, est celui découvert dans le désert de Naqab près des frontières égyptiennes.

Il existe plusieurs cimetières non déclarés par l'occupation sioniste à Askalan et Bir al-Sabe, selon le même responsable qui affirme que "les tombes n'y sont pas profondes, ce qui fait que les dépouilles remontent à la surface du fait de l'érosion des sols et sont souvent exposées aux attaques des animaux errants et sauvages".

Le crime de détention forcée des dépouilles mortelles des martyrs palestiniens dans ces cimetières ou dans ce que les familles palestiniennes nomment "thaladjat" (frigos de la morgue) "est contraire au droit international humanitaire et aux coutumes et us internationaux", s'est-il indigné.

Ces cimetières avaient été découverts par hasard lorsque des bergers avaient remarqué des mouvements suspects de l'ennemi qui a volontairement caché leur existence durant plus de trois décennies.

Le représentant de la campagne a, à ce propos, rappelé que les portes des instances judiciaires de l'entité sioniste "demeurent fermées aux familles des martyrs, agissant ces dernières années de connivence avec les responsables sécuritaires et politiques, en autorisant la détention forcée des dépouilles comme mesure de punition et monnaie d'échange" contre des détenus sionistes dans la bande de Ghaza.

"La détention des dépouilles dans les cimetières des nombres et les frigos des morgues de l'occupation sioniste constitue une atteinte flagrante à l'intégrité des martyrs et de leurs familles qui nourrissent l'espoir de les récupérer un jour pour les inhumer et faire leur deuil".

Après avoir condamné le silence des organisations internationales notamment des droits de l'Homme sur "les cimetières des nombres", M. Al Arouri a appelé à dénoncer et à mettre à nu les crimes de l'occupation, à appliquer le droit international en la matière et à faire pression sur l'entité sioniste en vue de récupérer les dépouilles des martyrs.

Parallèlement à l'arrestation arbitraire de milliers de Palestiniens, l'entité sioniste poursuit sa politique de détention forcée des dépouilles des martyrs palestiniens, comme mesure de punition visant à les priver d'une inhumation digne et à empêcher leurs familles de faire leur deuil, ainsi qu'à alimenter sa banque d'organes notamment à travers le vol des tissus humains et des cornées prélevés sur les corps des martyrs, au su et au vu de la communauté internationale.

 

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