Les prémices du décollage économique étant une réalité / Le Président Tebboune : «L’Algérie a recouvré sa crédibilité»

«2027 sera une année charnière pour l’économie nationale», car toutes les réformes économiques engagées seront concrétisées sur le terrain, ce qui permettrait à l’Algérie de devenir un pays «redoutable», a soutenu le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Soulignant que les prémices du décollage économique commencent à apparaître, il a affirmé œuvrer au développement du […]

Mai 12, 2024 - 02:10
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Les prémices du décollage économique étant une réalité / Le Président Tebboune : «L’Algérie a recouvré sa crédibilité»

«2027 sera une année charnière pour l’économie nationale», car toutes les réformes économiques engagées seront concrétisées sur le terrain, ce qui permettrait à l’Algérie de devenir un pays «redoutable», a soutenu le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Soulignant que les prémices du décollage économique commencent à apparaître, il a affirmé œuvrer au développement du pays dans tous les domaines «sur des bases solides».

Par Lynda Naili

Dans un discours prononcé lors de sa visite au siège du ministère de la Défense nationale, diffusé vendredi soir sur les chaînes de télévision et les stations de la Radio nationale, le chef de l’Etat a indiqué œuvrer «au développement du pays sur des bases solides, les principaux obstacles entravant le processus de développement par le passé ayant été surmontés». Et de mettre ainsi en avant «les étapes importantes» et les résultats positifs réalisés par l’économie nationale, devenue «la troisième économie en Afrique et notre ambition est de la hisser, à l’avenir, à des niveaux supérieurs pour mener l’Algérie à bon port».
Aussi, rappelant les «années de disette» qu’avait connues
l’économie nationale avant 2019, qui était «au bord de l’effondrement», sur fond d’un «discours politique défaitiste qui prônait l’endettement extérieur», le Président Tebboune a assuré que l’année «2027 sera une année charnière pour l’économie nationale», car toutes les réformes économiques engagées seront concrétisées sur le terrain, ce qui permettrait à l’Algérie de devenir un pays «redoutable». Parmi ces réformes, il a notamment cité celle de la lutte contre «l’importation déguisée», la bureaucratie et la corruption, ainsi que la relance des investissements gelés qui ont permis à l’économie nationale de «se redresser» et de réaliser actuellement des résultats très positifs reconnus par les institutions financières internationales. A ce propos, il a annoncé une augmentation du Produit intérieur brut (PIB) à près de 270 milliards de dollars et une stabilité du taux de croissance à la hauteur de 4 %, outre une hausse de la valeur du dinar. Dans ce contexte, le chef de l’Etat n’a pas manqué de mettre en exergue la création de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), une démarche qui, a-t-il dit, a contribué à l’amélioration du climat des affaires en Algérie et à la relance de l’investissement. Et de préciser que l’AAPI compte actuellement près de «6 400 nouveaux investissements, dont 3 000 projets lancés, en sus de l’inscription d’environ 100 investissements étrangers», des investissements à même de créer près de «200 000 postes d’emploi». Ces chiffres, a-t-il soutenu, démontrent que «l’Algérie a recouvré sa crédibilité», et c’est là «la meilleure réponse aux parties qui n’aiment pas l’Algérie».
De plus, après avoir valorisé l’amélioration remarquable de la production nationale, qui atteindra bientôt l’autosuffisance en matière de production d’huile et de sucre, le Président Tebboune a mis en avant les efforts soutenus consentis pour combler le déficit enregistré dans la production de céréales, dont les importations de l’Algérie en cette denrée s’élèvent à près de 9 millions de tonnes/an. Ceci, a-t-il souligné, «outre la production de lait, avec le lancement du projet algéro-qatari de production de poudre de lait dans le sud du pays, d’un coût de 3,5 milliards USD, sur une superficie totale estimée à 117 000 hectares».
Au volet social, le président de la République a affirmé que l’Etat a fait face aux problèmes sociaux que certaines parties ont tenté de créer, grâce à la prise de mesures tangibles dont la création d’une allocation-chômage et de postes d’emploi.
Evoquant le dossier de la mémoire, il a réitéré l’engagement de ne pas renoncer à ce dossier, soulignant que les relations diplomatiques de l’Algérie «restent bonnes mais pas au détriment de l’histoire», et que «l’Algérie a marqué l’histoire et ne doit pas être comparée aux autres pays». A cet égard, aux tentatives visant à «minimiser la résistance algérienne qui a eu un impact en Afrique et dans le monde arabe et à remettre en cause le nombre des victimes de la colonisation», il a affirmé que les chiffres avancés par l’Algérie «sont réels et reflètent la barbarie du génocide commis à l’encontre du peuple algérien».

L’Algérie, un Etat pacifique qui œuvre à instaurer la paix
Au chapitre des relations extérieures de l’Algérie, le Président Tebboune a réaffirmé que l’Algérie est «un Etat pacifique qui respecte tous les pays et ne sera un Etat-satellite d’aucune puissance». Souveraine dans ses décisions, «l’Algérie est un Etat libre et ses enfants sont également libres, de même qu’elle est un membre à part entière du Mouvement des Non-Alignés», a-t-il ajouté.
Dans ce sens, il s’est félicité des bonnes relations de l’Algérie avec son environnement régional et international, et du «respect dont elle jouit même auprès de ses adversaires», étant un Etat, a-t-il dit, «qui œuvre à instaurer la paix dans le monde». Aussi, il a réitéré le soutien de l’Algérie à tous les peuples qui «luttent pour leur liberté», exprimant le rejet de l’Algérie de la généralisation de «l’option militaire dans le monde».
Pour conclure, le président de la République a mis en garde, dans ce cadre, contre «le jeu géopolitique dangereux dont les prémices commencent à apparaître, visant à redessiner une nouvelle carte au Moyen-Orient et en Afrique». «Nous n’accepterons pas ce jeu», a-t-il martelé, ajoutant que celui qui «dépassera les limites avec l’Algérie ne peut que se blâmer».
L. N.

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