Lutte contre le chômage: Vers la création de 10 000 micro-entreprises

«Les micro-entreprises en Algérie sont considérées comme un secteur clé du développement national», a indiqué, hier, le directeur général de l’Agence nationale de soutien et de développement de l’entrepreneuriat, Bilal Achacha, révélant que «nous avons l’intention de créer 10 000 micro-entreprises au cours de cette année, ce qui contribuera à la création de 30 000 […]

Jul 9, 2024 - 22:05
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Lutte contre le chômage: Vers la création  de 10 000 micro-entreprises

«Les micro-entreprises en Algérie sont considérées comme un secteur clé du développement national», a indiqué, hier, le directeur général de l’Agence nationale de soutien et de développement de l’entrepreneuriat, Bilal Achacha, révélant que «nous avons l’intention de créer 10 000 micro-entreprises au cours de cette année, ce qui contribuera à la création de 30 000 nouveaux postes d’emploi».

Par Thinhinane Khouchi

S’exprimant hier sur les ondes de la Radio nationale, le directeur général de l’Agence nationale de soutien et de développement de l’entrepreneuriat a indiqué que les petites entreprises en Algérie contribuent aujourd’hui à hauteur de 25 % au produit national brut, ce qui est un taux acceptable et non loin de celui enregistré en Italie, un pays pionnier dans ce domaine, où les petites entreprises représentent 30 % du produit national brut. Lors de son intervention, M. Achacha a déclaré que les micro-entreprises en Algérie sont considérées comme un secteur clé du développement national. «Durant l’année en cours, nous avons l’intention de créer 10 000 micro-entreprises et 30 000 nouveaux postes d’emploi». Le même responsable a précisé, dans ce contexte, qu’«on entend par petites entreprises celles qui emploient moins de dix salariés. Elles représentent aujourd’hui 97 % du nombre de petites et moyennes entreprises actives en Algérie, un pourcentage qui se rapproche de celui des petites et moyennes entreprises ou est supérieur à celui de ces entreprises dans les pays méditerranéens, notamment au Portugal et en Italie». Il a également souligné qu’une plateforme numérique a été ouverte il y a quelques jours, et que les entrepreneurs remplissant les conditions peuvent s’inscrire afin de bénéficier des avantages du dispositif. «Il est destiné à ceux dont l’âge ne dépasse pas 55 ans et qui détiennent une formation ou certificats dans les 102 centres de l’Agence à travers le pays», a souligné l’invité de la Chaîne 1. Achacha a annoncé que le processus d’étude des dossiers commencera immédiatement après avoir complété les procédures d’inscription sur cette plateforme. «Aujourd’hui, de nombreux dossiers sont à l’étude afin de bénéficier du soutien financier. Ils comptent 1 777 projets et visent à créer de la valeur ajoutée dans de nombreux domaines et secteurs économiques, notamment les services, l’industrie, l’agriculture et le commerce», a indiqué le responsable. «De nombreuses lacunes sont apparues auparavant au niveau de la gestion et de l’accompagnement des projets, ce qui a conduit à leur échec. Aujourd’hui, nous œuvrons à changer les méthodes de travail, notamment en comblant les lacunes dans le domaine de la formation des porteurs de projets avec le concours des instituts affiliés à l’Agence, ainsi que l’expertise du ministère de la Formation professionnelle», a-t-il poursuivi. Dans son intervention, le directeur général de l’Agence nationale de soutien et de développement de l’entrepreneuriat a confirmé que son Agence multiplie les efforts pour remédier aux dysfonctionnements enregistrés dans le processus d’accompagnement. «Nous travaillons à résoudre le problème de l’immobilier industriel et à diversifier les méthodes en se concentrant sur l’étude de la faisabilité économique des projets en élaborant un business plan accompagné d’une carte d’évaluation», a conclu l’invité de la Radio nationale.
T. K.

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