Maillot de RS Berkane : La CAF et la FRMF sommées de rendre des comptes

L’affaire a pris des proportions incroyables des deux côtés de la frontière algéro-marocaine. Notamment depuis le match retour de la Coupe de la CAF, à Berkane, qui a vu l’USM Alger, détentrice du titre, refuser, comme prévu au lendemain de la phase aller à Alger, de descendre sur le terrain, des commentaires souvent acerbes et […] The post Maillot de RS Berkane : La CAF et la FRMF sommées de rendre des comptes appeared first on Le Jeune Indépendant.

Mai 4, 2024 - 00:30
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Maillot de RS Berkane : La CAF et la FRMF sommées de rendre des comptes

L’affaire a pris des proportions incroyables des deux côtés de la frontière algéro-marocaine. Notamment depuis le match retour de la Coupe de la CAF, à Berkane, qui a vu l’USM Alger, détentrice du titre, refuser, comme prévu au lendemain de la phase aller à Alger, de descendre sur le terrain, des commentaires souvent acerbes et pour beaucoup, par réseaux sociaux interposés, sortis du cadre purement sportif

Sans surprise, et fidèle à sa logique « lekjaâienne », la CAF a encore frappé, s’enfonçant un peu plus dans le déni. L’acharnement. La preuve, le verdict sans appel, rendu dans cette affaire du maillot de la honte qui n’aurait jamais eu lieu sans sa bénédiction, RS Berkane- USM Alger pour le compte de la ½ finale de la Coupe de la CAF (retour), en déclarant les Usmistes perdants par pénalités sur le score de 3-0 (tapis-vert), en prolongement du même verdict prononcé après la rencontre du stade du 5 juillet qui n’a pas eu lieu.

En précisant que la structure confédérale, et tout le monde s’y attendait, fait preuve d’une extrême sévérité sans attendre celui du Tribunal Arbitral du Sport, en avertissant que d’autres sanctions, sans préciser lesquelles, devront suivre. Très bientôt selon toute vraisemblance après la célérité avec laquelle elle a traité le dossier (moins d’une semaine), offrant ainsi sur un plateau le « droit » à Berkane de disputer la finale face au Zamalek aux dates précédemment arrêtées, soient le 12 du mois au Maroc pour l’aller, et le 19 en Egypte (Le Caire).

Si l’auguste CAF, encore une fois sévissant sans état d’âme sous les ordres de son vrai patron Lekjaâ, dont l’influence a atteint des seuils aussi intolérables que ses provocations incessantes en direction de l’Algérie, n’a pas traîné pour confirmer son allégeance totale au makhzen. A l’exemple du Nigérian Samson Adamu qui a fait dans le copier-coller de la décision concernant l’après- Alger (même verdict) après le boycott de Berkane, en détournant à nouveau le regard s’agissant des lois et règlements régissant les compétitions après avoir homologué une tenue sentant à mille lieux la connotation politique.

Sans attendre donc la suite que le TAS devra donner avec des menaces claires de lourdes sanctions (une suspension de toutes compétitions continentales) planant sur la tête du club algérien, la CAF donne l’impression nette qu’elle n’a rien à craindre de la future réaction du TAS.

Comme par exemple la réhabilitation pure et simple de l’USM Alger, même s’il faut craindre (on ne sait jamais) le pire avec des conclusions pour le moins défavorables.

Pour rappel, la Fédération algérienne de football (FAF) et la direction du club de Soustara ont saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS de Lausanne), au-delà des deux lourds verdicts qui viennent de frapper ce dernier, ont déposé un dossier à l’effet de faire annuler la décision de la commission interclubs de la Confédération africaine de football (CAF) d’autoriser le club de Berkane de porter des maillots floqués d’un message politique.

Transgressant évidemment les statuts, règlements, directives et autres chapitres des textes interdissent tout produit affichant un message politique.

Lequel dossier, répondant à toutes les conditions, a été validé et accepté dans la forme par le TAS. Avec la précision que la demande introduite par les avocats de la FAF, pour une procédure accélérée dans le traitement du dossier, en s’appuyant sur le calendrier de la compétition interclubs organisée sous l’égide de la structure continentale, a été rejetée, le TAS invoquant l’article 48, alinéa 7 de ses règlements qui souligne que « l’appel ou le recours au TAS n’est pas suspensif ».

Cela confirme-t-il que la partie marocaine a eu gain de cause et donc peine perdue pour les Algériens ? En sommant la fédération marocaine, de s’expliquer dans un délai court (qui a pris fin hier, vendredi) avec des réponses claires sur la requête de la FAF, le TAS suggère tout le contraire. C’est-à-dire que la FAF n’a pas été déboutée, la réponse définitive devant tomber dans les prochains jours ou semaines. Ce qui ne peut que rassurer le public algérien dans son ensemble, et les fans des Rouge et Noir en particulier qui espèrent toujours que justice soit rendue à leurs favoris dans sa quête de défendre leur titre. On croise les doigts

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