Nos lutteurs loin du compte

Après l’élimination des lutteurs algériens Ouakali (gréco-romaine), médaillé d’or aux Jeux africains d’Accra en mars dernier, Fadi Rouabah (gréco-romaine) et Ibtissem Doudou (lutte féminine), dès leur de début de compétition pour le compte des huitièmes de finale de leurs catégories, c’était le tour de Fateh Benferdjallah, qui s’est mesuré face Japonais Ishiguro Hayato dans la …

Aou 10, 2024 - 01:51
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Nos lutteurs loin du compte

Après l’élimination des lutteurs algériens Ouakali (gréco-romaine), médaillé d’or aux Jeux africains d’Accra en mars dernier, Fadi Rouabah (gréco-romaine) et Ibtissem Doudou (lutte féminine), dès leur de début de compétition pour le compte des huitièmes de finale de leurs catégories, c’était le tour de Fateh Benferdjallah, qui s’est mesuré face Japonais Ishiguro Hayato dans la catégorie des 86 kg et de Chaima Fouzia Aouissi face à la Nigériane Odunayo Folasade Adekuoroye dans la catégorie des 57 kg.

Malheureusement la lutteuse algérienne Chaima Aouissi, s’est inclinée dès le début de son combat par arrêt de l’arbitre, en raison d’une blessure au niveau de l’œil. Pourtant, pour sa première participation aux Jeux Olympiques, elle comptait aller le plus loin dans cette compétition planétaire, mais par malchance, ses souhaits ne seront pas exaucés. Même cas également pour Ishak Gayou et son concitoyen Bachir Sid Azara (87kg), en lutte gréco-romaine qui s’est incliné, lui, aussi, face à au Géorgien Lasha Gobadze. Pourtant, tous les espoirs reposaient sur Sid Azara pour décrocher une médaille.

A l’instar de la participation du judo, cyclisme et certaines autres disciplines, qui a déçu plus d’un, les lutteurs algériens habitués à ne se distinguer dans pas mal de compétitions internationales, sont tous passés à la trappe. Avant leur départ pour Paris, nos lutteurs, avaient néanmoins promis de faire leur possible pour accéder au moins sur le podium, mais au final, ils étaient loin du compte. Le constat est là, certains diront, que c’est la première participation à ces JO de Paris, de plus de 73% des athlètes algériens, qui manquent d’expérience. Après 15 journées de compétition, l’Algérie, n’a débloqué son compteur de médailles aux JO 2024, que grâce à la breloque en vermeil décrochée par la gymnaste Kaylia Nemour aux barres asymétriques et par la boxeuse Imene Khelif. Il faut savoir, aussi que seuls le rameur Sid Ali Boudina et l’haltérophile Walid Bidani, enchaînent, pour leur part, une troisième participation à cette prestigieuse compétition olympique.

Prévisions justes de Barbari
Lors de sa conférence de presse, tenue au siège du Comité olympique et sportif algérien (COA) à Ben Aknoun (Alger), avant le départ de la délégation algérienne pour Paris, le chef de la délégation algérienne Kheireddine Barbari avait déclaré ce jour-là : « Nous sommes très satisfaits du nombre d’athlètes algériens qualifiés pour les JO 2024, notamment après avoir franchi avec brio les processus mis en place par les organisateurs. Pour nos chances de médailles, je ne donnerai aucun pronostic, mais plutôt je parlerai d’objectifs logiques, suite aux résultats obtenus et les performances réalisées par nos athlètes lors du cycle olympique. Nos principales chances de médailles reposent sur la gymnaste Kaylia Nemour, la boxeuse Imane Khelif (66 kg) et le coureur du 800m Djamel Sedjati ».

B. Sadek

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