Quand le lobby sioniste ordonne à l’OM de ne pas recruter l’Algérien Youcef Attal

Par Nabil D. – Les déboires du joueur algérien Youcef Attal se poursuivent en France où le lobby sioniste ne le lâche plus d’une semelle depuis son soutien à la cause palestinienne et son opposition affirmée et assumée au génocide perpétré par le régime nazi de Tel-Aviv à Gaza.

En effet, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) vient d’adresser un courrier au club de la Cité phocéenne pour empêcher son recrutement, s’ingérant ainsi gravement dans la gestion d’une équipe de football. «Je me permets de vous écrire en qualité de présidente du Crif Marseille Provence pour attirer votre attention sur un sujet particulièrement sensible et important. Nous avons appris avec inquiétude que le club de football de l’Olympique de Marseille (OM) envisageait de recruter le joueur Youcef Attal, récemment condamné pour incitation à la haine antisémite», écrit cette organisation qui soutient les crimes d’Israël en Palestine.

«L’OM a toujours été un symbole de diversité, de tolérance et d’unité dans notre région. Le club incarne des valeurs humanistes qui rassemblent au-delà des différences, et il est un exemple pour de nombreux jeunes qui voient en ses joueurs des modèles à suivre. C’est pourquoi il est crucial que l’OM continue à incarner ces principes de respect et de dignité pour tous», incite le Crif qui se sert de l’argument fallacieux de l’antisémitisme, nouvelle arme brandie par les sionistes dans leur logique victimaire, encouragée par les autorités officielles en France et ailleurs en Europe et dénoncée par de nombreuses personnalités et institutions qui y voient un abus caractérisé.

«L’incitation à la haine, sous quelque forme que ce soit, est incompatible avec les valeurs du sport et de la société que nous voulons construire. Le racisme et l’antisémitisme n’ont pas leur place dans nos stades, tout comme dans notre communauté. Permettre à un joueur condamné pour de tels actes de rejoindre les rangs de l’OM renverrait à un message négatif et contradictoire par rapport aux efforts continus que nous déployons tous pour combattre l’intolérance et promouvoir la paix sociale», argue le Crif, qui tente de jouer sur la fibre sentimentale habituelle pour influencer les dirigeants de l’OM.

Dans un message drapé dans des mots lénifiants mais qui cachent mal une menace larvée, le Crif informe les responsables de l’OM qu’il croit «fermement» que le club marseillais, «par son histoire et son engagement, a un rôle à jouer dans la lutte contre toutes les formes de discrimination». «Nous vous demandons donc de bien vouloir reconsidérer cette décision de recrutement afin de préserver les valeurs d’humanisme et de tolérance qui font la fierté de notre club et de notre ville», écrit le Crif sur un ton martial.

N. D.

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