Selon « El Independiente », le Makhzen et Mohammed VI ont publiquement reconnu la RASD

Le journal ibérique « El Independiente » a consacré une attention particulière au récent succès médiatique de la République Arabe Sahraouie Démocratique lors de la réunion ministérielle préparatoire du prochain sommet TICAD (Japon-Afrique) qui aura lieu l’année prochaine au Japon.

La réunion préparatoire du Sommet international de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) a été le théâtre de manœuvres controversées et lâches menées par des diplomates à la manière d’un Bouritaà la solde des sionistes, visant à empêcher la participation de la République Arabe Sahraouie Démocratique. En tant que membre fondateur et membre à part entière de l’Union Africaine (UA), la présence de la RASD lors de cette réunion internationale du Partenariat Japon-Afrique a été un enjeu majeur.

Malgré les efforts inutiles et la ruse diabolique du Makhzen pour exclure la RASD de l’événement, la déclaration finale, malgré l’opposition du Maroc, a confirmé le droit de tous les États membres de l’Union Africaine, y compris la RASD, à participer aux réunions internationales.

Une photo publiée par le ministère japonais des Affaires étrangères a même montré le représentant sahraoui participant à la séance de clôture avec sa pièce d’identité, confirmant ainsi sa légitimité au sein des débats d’envergure mondiale.

Selon le journal « El Independiente », le régime du Makhzen, sous la direction de Mohammed VI, a publiquement reconnu la République Arabe Sahraouie Démocratique depuis janvier 2017, date à laquelle celle-ci est retournée au sein de l’Union Africaine.

Cette reconnaissance officielle souligne l’importance de traiter avec respect tous les membres de la communauté internationale, y compris les entités politiques comme la RASD, et de leur accorder la place qui leur revient dans les discussions et les négociations diplomatiques d’envergure mondiale.

Ce nouvel épisode diplomatique met en lumière les tensions et les enjeux politiques entourant la question sahraouie et montre l’importance de respecter les principes de souveraineté et de légitimité des acteurs internationaux, quel que soit leur statut politique ou leur poids diplomatique sur la scène mondiale.

Lors de son retour à l’Union africaine, après s’être retiré de l’Organisation de l’unité africaine en 1984, où il espérait rejoindre l’Union européenne en 1986, le régime du Makhzen a accepté de siéger aux côtés de la République arabe sahraouie démocratique.

Pour son retour, le Royaume du Maroc a dû signer la loi fondatrice de l’Union africaine et, au passage, reconnaître tous ses États membres, y compris la République arabe sahraouie démocratique. C’est ce qu’indique le numéro 6359 du Journal officiel marocain, en date du 31 janvier 2017.

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