Transport aérien en Algérie : la première low cost jette l’éponge

L’espoir des voyageurs algériens de voir naitre une compagnie aérienne algérienne low cost vient de tomber à l’eau. La compagnie privée à bas prix Fly Westaf a jeté l’éponge et a décidé de « partir ailleurs », selon le député de l’immigration Abdelouhab Yagoubi.

Initié par le capitaine Chakib Ziani Chérif, le projet de la compagnie aérienne low cost 100 % algérienne a fait renaitre l’espoir d’une offre compétitive sur le marché du transport aérien en Algérie.

La compagnie low cost algérienne Fly Westaf abandonne son projet en Algérie

Fin janvier 2022, la compagnie a annoncé son inscription au registre national de commerce. L’information a vite fait le tour des réseaux sociaux et les voyageurs avaient accueilli la nouvelle avec une grande satisfaction.

• Mais en réalité, il ne s’agissait aucunement d’une annonce de début des opérations de la compagnie. L’obtention du registre du commerce n’était en effet qu’une première étape. Il en restait beaucoup de chemin devant cette compagnie pour entamer effectivement ses opérations commerciales.
• Depuis cette annonce, c’était presque le black-out total autour de cette nouvelle compagnie aérienne low cost algérienne. Jusqu’à ce lundi 16 septembre, lorsque le député de l’immigration Abdelouahab Yagoubi annonce, avec regret, que le projet est en fait tombé à l’eau.
• Le parlementaire, qui a toujours plaidé pour l’ouverture du marché du transport aérien à la concurrence, a souligné avoir accompagné le fondateur de Fly Westaf pendant deux ans dans ses démarches. Mais celui-ci a finalement été contraint de jeter l’éponge.

« Il a été donc contraint de repartir ailleurs »

« Pendant deux ans, nous avons déployé de grands efforts pour accompagner le commandant Ziane Chakib Cherif, avant même son retour au pays en 2022 », a écrit le député sur sa page Facebook.

• À travers son soutien à cet investisseur, Yagoubi espérait « contribuer au renforcement du secteur du transport aérien » en Algérie, via notamment la privatisation du secteur de l’aviation civile.
• Malheureusement, déplore le député des Algériens de l’étranger, « toutes les portes sont restées fermées ». Le fondateur de la compagnie low cost, qui n’a en réalité pas encore vu le jour, a été « contraint » d’abandonner son projet en Algérie.
• « Il a été donc contraint de repartir ailleurs, où les initiatives économiques sont encouragées, les énergies attirées et toutes les facilités aux investisseurs accordées », a regretté Yagoubi, annonçant ainsi la fin du projet tant espéré d’une compagnie low cost privée algérienne.  

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