Un nouveau scandale secoue la France : Quand les présidents français finançaient leur campagne électorale avec l’argent de l’Afrique

Dans une interview explosive diffusée jeudi sur France 24, Robert Bourgi, avocat français et figure emblématique de la Françafrique, a fait des révélations qui pourraient sérieusement ébranler les relations déjà tendues entre la France et l’Afrique. Bourgi, qui a longtemps été proche de nombreux dirigeants africains, a révélé comment les anciens présidents français ont financé leurs campagnes présidentielles à travers l’argent des pays africain évidement, en connivence avec les présidents de ces pays.

Il explique comment des millions de dollars quittaient les palais africains pour atterrir à l’Elysée, les présidents africains pillaient des milliards des caisses de leurs pays pour les donner aux présidents français. Il cite en exemple Omar Bango du Gabon, Denis Sassou-Nguesso de la RD Congo, Abdoulaye Wade du Sénégal, Mobutu Sese Seko de l’ex Zaïre et Laurent Gbagbo de la Côte-d’Ivoire.

Concernant ce dernier cité, l’avocat a dévoilé des informations, pour le moins qu’on puisse dire compromettantes concernant l’élection présidentielle ivoirienne de 2010.

Selon Bourgi, Laurent Gbagbo aurait été le véritable vainqueur de ce scrutin, en contradiction avec la version officielle soutenue par la communauté internationale. Cette assertion remet en question la légitimité de l’accession au pouvoir d’Alassane Ouattara et met en lumière les manœuvres diplomatiques orchestrées par Nicolas Sarkozy, alors président français.

Bourgi qui percevait de 2009 à 2013 la coquette somme de 1 million de dollars, a confessé avoir été « complice d’une trahison » envers le peuple ivoirien. Il a décrit des tractations en coulisses impliquant les plus hautes sphères du pouvoir français, révélant une tentative de négociation visant à convaincre Gbagbo de renoncer à la présidence en échange d’avantages substantiels.

Un coup d’Etat orchestré par Sarkozy

Parmi ces propositions figuraient un statut d’ancien chef d’État, une rente confortable de 30 millions de CFA par mois et même une chaire universitaire, pour que Gbagbo, ancien professeur d’histoire retourne à l’enseignement. Gbagbo, selon Bourgi, aurait rejeté cette offre avec défiance, déclarant : « Tu diras à Sarkozy que je serai son Mugabe. »

Ces révélations ne manqueront pas de susciter un tollé tant en France qu’en Afrique, où les relations entre les anciens colonisateurs et leurs anciennes colonies sont déjà marquées par des tensions historiques. Les implications de ces déclarations pourraient également inciter à une réévaluation de la politique française en Afrique et souligner les enjeux de la Françafrique, un terme qui désigne les relations ambiguës entre la France et ses anciennes colonies africaines.

Face à l’intransigeance de Gbagbo, la réaction de Sarkozy aurait été sans équivoque. Selon Bourgi, le président français aurait menacé de « vitrifier » son homologue ivoirien, une expression lourde de sens qui préfigurait l’intervention militaire à venir. Cette révélation jette un éclairage nouveau sur les motivations et les méthodes employées par la France pour, alors, influencer le cours des événements en Côte d’Ivoire.

Les djembés pleins de dollars de Blaise Compaoré

De son côté, le président du Burkina Faso a envoyé des millions de dollars à Jack Chirac dans des djembés pour aider les président français pour finançais sa campagne présidentielle, de l’argent qui arrivait un dimanche à l’Elysée dans le bureau de Dominique De Villepin, secrétaire général du palis français

Alors que l’opinion publique s’interroge sur la véracité des propos de Bourgi, cette interview soulève des questions cruciales sur la transparence des processus électoraux en Afrique et le rôle des puissances étrangères dans les affaires internes des pays africains. La réaction des autorités françaises et des leaders africains face à ces accusations sera scrutée de près dans les jours à venir.

Les révélations de Robert Bourgi pourraient marquer un tournant dans les relations franco-africaines, appelant à une réflexion sur le passé colonial et les dynamiques de pouvoir contemporaines.

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