Vaste indignation internationale Massacre abominable à Rafah

En bombardant un camp de déplacés dans la grande ville du sud de Ghaza, faisant plusieurs dizaines de morts, l’État sioniste répond avec horreur à la Cour internationale de justice qui lui a ordonné de suspendre ses opérations militaires. Le bilan du massacre sioniste commis dimanche soir contre un camp de déplacés palestiniens à Rafah […]

Mai 29, 2024 - 00:20
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Vaste indignation internationale Massacre abominable à Rafah

En bombardant un camp de déplacés dans la grande ville du sud de Ghaza, faisant plusieurs dizaines de morts, l’État sioniste répond avec horreur à la Cour internationale de justice qui lui a ordonné de suspendre ses opérations militaires. Le bilan du massacre sioniste commis dimanche soir contre un camp de déplacés palestiniens à Rafah a atteint les 45 martyrs, suscitant une vive indignation internationale.
La Défense civile palestinienne a fait état de nombreux corps «carbonisés» dans un incendie qui a ravagé le camp de déplacés de Barkasat, géré par l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), dans le nord-ouest de Rafah, après une attaque de l’aviation sioniste. Ce nouveau crime sioniste a provoqué une vague d’indignation à l’échelle mondiale. L’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland, a condamné cette agression criminelle, exigeant une enquête «complète et transparente». «Je condamne les frappes (sionistes) d’hier soir qui ont touché des tentes de personnes déplacés à Rafah», a-t-il écrit dans un communiqué. L’UNRWA a considéré que «les horribles images du massacre (sioniste) de Rafah sont la preuve que Ghaza est l’enfer sur terre». «Il n’y a aucun endroit sûr et personne n’est en sécurité à Ghaza», a ajouté l’agence onusienne. L’Union africaine a dénoncé, de son côté, un «mépris» pour l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’ONU, qui avait ordonné vendredi à l’entité sioniste de suspendre ses opérations à Rafah. De son côté, le chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, s’est dit «horrifié par les informations en provenance de Rafah sur des frappes (sionistes) ayant tué des dizaines de personnes déplacées, dont des enfants». Il a ajouté que ces attaques devaient «cesser immédiatement». Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, s’est également dit «horrifié» par le bombardement du camp de déplacés à Rafah. «Les images du camp sont horribles et montrent que les méthodes et moyens militaires utilisés par (l’entité sioniste), qui ont déjà conduit à tant de morts civils, ne changent pas», a-t-il dénoncé. Le Parlement arabe a dénoncé le massacre «odieux» perpétré par l’occupation sioniste contre les civils palestiniens dans les camps de déplacés de Rafah, soulignant que l’occupation avait violé les lois et les résolutions de l’ONU. Il a affirmé que l’«incapacité à tenir l’occupation (sioniste) responsable des crimes et des massacres commis contre le peuple palestinien, et l’incapacité à prendre des mesures dissuasives à son encontre, l’incitent à continuer de tuer et détruire». L’Arabie saoudite a condamné «dans les termes les plus fermes la poursuite des massacres» à Ghaza au moment où le Koweït a dénoncé des «crimes de guerre flagrants». L’Egypte a évoqué un «bombardement délibéré des forces (sionistes) sur des tentes de déplacés». Le Qatar a assuré que le massacre commis par l’armée sioniste à Rafah pourrait «entraver» les pourparlers de trêve à Ghaza. La Jordanie a parlé, quant à elle, de «crime de guerre». Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a promis que son pays ferait «tout son possible pour que les autorités (sionistes) barbares rendent des comptes», alors que son homologue français, Emmanuel Macron, s’est dit «indigné» et a appelé à un «cessez-le-feu immédiat».

Après l’Espagne et la Norvège, l’Irlande reconnaît officiellement l’État de Palestine
L’Irlande a officiellement reconnu hier «l’État de Palestine» tout comme l’Espagne et la Norvège, le Premier ministre irlandais, Simon Harris, estimant qu’il s’agissait de «maintenir l’espoir en vie». Dans un communiqué publié après un Conseil des ministres qui a formalisé cette décision, le Chef du gouvernement irlandais a appelé son homologue israélien Benyamin Netanyahou à «écouter le monde et arrêter la catastrophe humanitaire» à Ghaza. Cette reconnaissance est «une nécessité pour parvenir à la paix entre Israéliens et Palestiniens, en plus d’être une question de justice historique pour le peuple palestinien», a déclaré hier Sánchez, dans une brève déclaration en espagnol et en anglais. Cette décision n’est prise «contre personne, et encore moins contre Israël, un peuple ami (…) avec qui nous voulons avoir la meilleure relation possible», a-t-il ajouté. Meriem B.

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