Vladimir Petkovic : « C’est le collectif qui permettra de s’améliorer individuellement ».

Le sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie de football, Vladimir Petkovic était en conférence de presse jeudi au stade Nelson Mandela de Baraki. Le Croate, qui s’est privé des services de Riyad Mahrez et de Youcef Belaili, a décidé de reconduire un groupe qu’il estime avoir bien « vécu ensemble » en mars dernier. Morceaux choisis :

La liste des 25

« J’ai eu beaucoup de difficultés à établir cette liste des 25. Comme je l’avais déjà dit après le 1er stage, l’idée est d’avoir un système qui permette d’avoir le meilleur collectif. Pour cela, on a convoqué 25 joueurs. Il était préférable d’avoir 25 joueurs parce que nous sommes en juin plutôt que d’en prendre 23 et de chercher des joueurs qui en vacances pour remplacer ceux qui sont blessés ou malades ». 

« J’ai voulu confirmé le groupe du mois de mars qui a bien réagi et qui a bien vécu ensemble. J’ai tout accès sur la cohésion de groupe. Avec ce système les joueurs peuvent acquérir plus de confiance, de stabilité et de tranquillité ».

« Il y a d’autres joueurs qui auraient mérité d’être convoqué mais j’ai choisi sont ceux qui peuvent me donner satisfaction, gagner ces deux matches et nous rapprocher de l’objectif de qualification pour la Coupe du monde ».

« Les joueurs que j’ai convoqués sont les meilleurs pour le moment. Ils ont encore un petit avantage sur d’autres éléments. J’ai donné la confiance à un groupe et des joueurs qui vivent bien ensemble. La cohésion est essentielle. Je ne voulais pas prendre de risque avec ces deux matchs importants ».

« L’essentiel n’est pas de me concentrer sur les absents mais sur les joueurs qui sont avec nous. Le plus important, c’est que ceux qui sont convoqués confirment que j’ai fait le bon choix ».

« Après trois mois, je commence à avoir une idée plus claire des joueurs sur les plans sportif et personnel.On a à disposition 60 à 70 joueurs pour la sélection ».

La philosophie Petkovic

« Dans mon idée du jeu, les joueurs doivent constamment changer de position. Ce n’est pas une question de poste. On a 2 avants-centre avec Bounedjah et Bakrar et plusieurs joueurs offensifs qui peuvent se retrouver dans la surface de réparation adverse. Benzia par exemple a démontré qu’il pouvait jouer aux 4 postes offensifs ». 

Riyad Mahrez 

« Le cas Mahrez est un sujet très important. En mars, j’avais discuté avec le joueur qui ne souhaitait pas venir en sélection car il n’était pas en condition. Nous nous sommes mis d’accord qu’il prendrait contact avec moi dès qu’il aurait la volonté de revenir avec l’Equipe Nationale. N’ayant pas eu de retour, il était clair pour moi qu’il n’était pas prêt à revenir avec les Fennecs. Je l’ai quand même mis dans une liste élargie. Je rappelle que la porte reste ouverte à tous les joueurs ». 

Youcef Belaili 

« Belaili est un joueur très intéressant avec beaucoup de talent. Nous avons jugé utile de ne pas le convoquer car on a d’autres joueurs qui ont les mêmes caractéristiques que lui et qui sont bien dans le groupe.Il a aussi eu des problèmes de discipline ».

La découverte du football africain

« Je suis un type d’entraîneur qui met toutes ses ressources sur son équipe. J’ai la chance que dans le staff il y a des gens qui connaissent bien l’Afrique. On est serein pour le match de l’Ouganda. C’est aussi pour cela que j’ai convoqué des joueurs qui connaissent la réalité africaine.Pour le moment, je suis focalisé sur la rencontre contre la Guinée ». 

L’Algérie

« La priorité était de connaitre la réalité de l’Algérie à travers ses clubs, sa culture et sa géographie.J’ai voulu avoir une idée globale du football algérien et pas m’intéresser individuellement aux joueurs ». 

Le bilan du stage du mois de mars

« Nous avons fait trop d’erreurs individuelles. Il faut être plus concentré. Il faut encore travailler défensivement, sur des phases arrêtées ou en 1 contre 1, car nous avons encaissé 3 buts. C’est le collectif qui permettra de s’améliorer individuellement ».

La Guinée

« On doit respecter tous les adversaires. La Guinée est certainement l’adversaire numéro 1 dans ce groupe pour la qualification. On doit être meilleurs sur le plan organisationnel et de la gestion de la rencontre car c’est une équipe soudée et bien organisée. Elle joue bien les transitions offensives et peut s’appuyer sur des joueurs d’expérience qui évoluent en France, en Allemagne. On devra être vigilants et compacts sur le plan de l’organisation. La meilleure recette est de contrôler le jeu et d’éviter à tous prix de faire des erreurs ».

Nasser Mabrouk

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