Aït R’zine / Béjaïa: Mise en service d’une station de traitement d’eau potable

Pour améliorer l’alimentation en eau potable dans de nombreuses localités, plusieurs projets ont été réalisés et d’autres sont en cours, parmi lesquels le renouvellement de réseaux, la réalisation de station de traitement d’eau, station d’épuration des eaux usées et de forages, entre autres. Par Hocine Cherfa Une station de traitement d’eau (STEP) d’eau du barrage […]

Jul 16, 2024 - 20:55
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Aït R’zine / Béjaïa: Mise en service d’une station  de traitement d’eau potable

Pour améliorer l’alimentation en eau potable dans de nombreuses localités, plusieurs projets ont été réalisés et d’autres sont en cours, parmi lesquels le renouvellement de réseaux, la réalisation de station de traitement d’eau, station d’épuration des eaux usées et de forages, entre autres.

Par Hocine Cherfa
Une station de traitement d’eau (STEP) d’eau du barrage de Tichi-Haf a été mise en service dimanche dernier par le wali de Béjaïa, Kamel-Eddine Karbouche, au lieu-dit Ichoukar, commune d’Aït Rzine, daïra d’Ighil-Ali. Cette nouvelle STEP devrait traiter une moyenne de 50 000 m3 d’eau potable par jour et également alimenter progressivement six communes de la haute vallée de la Soummam, en l’occurrence, Ighram, Tazmalt, Ighil-Ali, Aït R’zine, Béni M’likèche et Boudjéllil. Celle-ci arrive à point nommé, puisque ces municipalités sont confrontées à un manque aigu d’eau depuis au moins une dizaine d’années, une situation qui s’est accentuée ces trois dernières années à la faveur de la sécheresse qui a affecté la région, conséquence directe du manque de pluviométrie, des feux de forêt et de la pollution qui ont provoqué un déséquilibre dans l’écosystème. Un sérieux recul d’eau est observé dans les forages de la région, surtout depuis 2022 et 2023, où ils étaient à sec dans certaines localités. Il faut noter que ces municipalités n’étaient pas alimentées par le barrage de Tichi-Haf et leurs habitants ont dû avoir recours à l’approvisionnement en eau potable au moyen de camions-citernes pour la somme de 1 000,00 DA tous les quatre ou cinq jours durant l’été dernier et les années précédentes. Le premier responsable de la wilaya a également inspecté, à l’occasion, le projet de construction d’une station d’épuration des eaux usées de la commune d’Akbou, où il a exprimé son vif mécontentement sur le retard accusé par l’entreprise dans l’avancement des travaux du chantier. Il a instamment demandé au maître d’ouvrage et à l’entreprise en charge de ce projet d’accélérer les travaux et conjuguer leurs efforts afin de livrer le plus tôt possible cette station dont la capacité de traitement pourrait atteindre les 16 000 m3 par jour. Pour rappel, une nouvelle STEP avait été mise en service par le wali il y a un peu plus de deux semaines à Sidi-Aïch et devrait alimenter plusieurs communes, dont Sidi-Aïch, Timezrit et Sidi-Ayad. Un forage très profond a également été mis en service à l’occasion. Ces nouvelles infrastructures devraient mettre fin aux stress hydrique dont souffrent ces communes depuis plusieurs années. «Ces projets s’inscrivent dans le cadre du programme d’urgence initié par la wilaya sur instruction du président de la République», précise la cellule de communication de la wilaya dans un communiqué publié sur sa page. Pour rappel, la wilaya de Béjaïa a récemment bénéficié d’une opération importante consistant en la réalisation de 25 forages dans le cadre du programme d’urgence et un projet de renouvellement des réseaux AEP dans plusieurs communes. «Des instructions ont été données au directeur de l’hydraulique et au directeur de l’Algérienne des eaux afin d’éviter la perturbation dans l’alimentation et la distribution d’eau potable durant la saison estivale», a récemment souligné la wilaya dans une publication. Pour rappel, une cellule d’écoute et de suivi a été récemment installée afin de suivre l’alimentation et la distribution en eau potable à travers la wilaya. Il
s’agit aussi d’intervenir pour répondre aux doléances des citoyens qui disposent de deux numéros de téléphone mis à leur disposition pour faire des réclamations. Cette cellule enregistre les doléances des citoyens et les traite très rapidement. Elle est composée des directeurs des ressources en eau et de l’Algérienne des eaux, du directeur de l’Office national d’assainissement (ONA), entre autres.
H.C

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