Avis consultatif de la CIJ: Un pilier juridique pour faire taire tous les arguments sionistes

Le Secrétaire général de la Ligue Arabe, Ahmed Aboul Gheit, a salué, vendredi, l’avis rendu par la Cour internationale de Justice (CIJ) concernant l’illégalité de l’occupation sioniste des territoires palestiniens, soulignant qu’il «représente un pilier juridique» pour faire taire tous les arguments sionistes vides de sens.   Par Hakim Y. M. Aboul Gheit, cité par […]

Jul 20, 2024 - 21:25
 0
Avis consultatif de la CIJ: Un pilier juridique pour faire taire tous les arguments sionistes

Le Secrétaire général de la Ligue Arabe, Ahmed Aboul Gheit, a salué, vendredi, l’avis rendu par la Cour internationale de Justice (CIJ) concernant l’illégalité de l’occupation sioniste des territoires palestiniens, soulignant qu’il «représente un pilier juridique» pour faire taire tous les arguments sionistes vides de sens.

 

Par Hakim Y.
M. Aboul Gheit, cité par l’agence palestinienne de presse, Wafa, a souligné que la décision, «bien qu’elle semble logique et naturelle à tous les partisans de la cause palestinienne, représente néanmoins un pilier juridique important sur la voie d’établir le récit palestinien», de lui donner la légitimité et la crédibilité juridiques dont il a besoin à la lumière des efforts continus de la puissance occupante pour fausser la nature du conflit, et de resserrer son emprise sur les territoires palestiniens occupés.
«Les pratiques racistes (de l’entité sioniste) dans les territoires palestiniens occupés n’ont pas besoin d’une déclaration pour démontrer leur atrocité et leur violation totale des valeurs des droits de l’homme, mais la décision est une preuve concluante d’un point de vue juridique pour faire taire tous les arguments vides de sens». Il a ajouté que l’avis consultatif de la Cour «a un grand poids juridique et moral», qualifiant comme «raciste», la politique sioniste et les autres conséquences dangereuses découlant de la poursuite de l’occupation.
A cet égard, il a indiqué que la procédure dans cette affaire, depuis son renvoi par l’Assemblée générale des Nations unies à la Cour à la fin de l’année dernière, a été une véritable épopée dans laquelle un certain nombre de pays ont participé via des plaidoiries approfondies et professionnelles.
La CIJ a rendu son avis consultatif vendredi sur les conséquences juridiques de l’occupation sioniste des territoires palestiniens, une affaire dans laquelle une cinquantaine d’Etats ont témoigné, soulignant que les pratiques adoptées par l’occupation sioniste représentaient une atteinte au droit du peuple palestinien à l’autodétermination.

La CIJ qualifie d’illégale l’occupation sioniste et exige des indemnisations au profit de la population
L’entité sioniste occupe illégalement les territoires palestiniens et doit restituer les terres saisies et indemniser le peuple palestinien, a indiqué, vendredi, la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction de l’ONU. La CIJ, qui a donné son avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l’entité sioniste en Palestine occupée depuis 1967, a qualifié d’«illégale» cette occupation, appelant la communauté internationale à apporter son aide à l’Organisation des Nations unies en vue de permettre au peuple palestinien de jouir de son droit à l’autodétermination.
Dans le détail, la CIJ a affirmé que l’entité sioniste devait mettre fin à l’occupation dans les plus brefs délais et évacuer définitivement les colonies de peuplement installées dans les territoires palestiniens, en plus de l’indemnisation de la population palestinienne pour tous les dommages causés. Elle a considéré que les pratiques adoptées par l’entité sioniste représentaient une atteinte au droit du peuple palestinien à l’autodétermination. De plus, la politique sioniste visant à encourager les colonies dans les territoires palestiniens est contraire à la 4e Convention de Genève, a insisté la CIJ.
La Cour a également indiqué que la politique sioniste menée en Cisjordanie occupée était «illégale», notant que le fait que l’entité sioniste considère Al-Qods occupée comme sa «capitale», en plus de l’exploitation des ressources naturelles locales, prouvent une volonté d’annexer durablement ces territoires palestiniens.
Le 31 décembre 2022, l’Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution demandant à la CIJ un avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l’entité sioniste dans le territoire palestinien occupé, y compris Al-Qods.
La CIJ devait aussi examiner les mesures «visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut de la ville sainte d’Al-Qods».
En juin 1967, l’entité sioniste a occupé des territoires palestiniens et arabes. Occupation déclarée illégale par les Nations unies. En tout, une cinquantaine d’Etats ont témoigné dans cette affaire, la majorité en faveur de l’autodétermination du peuple palestinien et de la fin de l’occupation sioniste.
Les avis rendus par la CIJ, qui siège à La Haye, ne sont pas contraignants, mais peuvent accroître la pression juridique internationale sur l’entité sioniste, de plus en plus isolée et qui continue, malgré tout, à commettre des crimes innommables dans la bande de Ghaza depuis le mois d’octobre dernier.

Le Royaume-Uni lève la suspension de son financement de l’UNRWA
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a annoncé vendredi la levée de la suspension de l’aide du Royaume-Uni à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
«Je peux confirmer que nous annulons la suspension du financement de l’UNRWA, la Grande-Bretagne fournira 21 millions (de livres) de fonds (25 millions d’euros) à l’agence», a déclaré devant les députés le chef de la diplomatie britannique. La Grande-Bretagne a été l’un des nombreux pays à suspendre, fin janvier, son financement à l’UNRWA, sous la pression de l’entité sioniste qui a tenté de ternir l’image de l’agence onusienne afin de l’empêcher de faire parvenir l’aide internationale aux Palestiniens, notamment ceux de Ghaza qui subissent depuis octobre dernier une agression sioniste d’une brutalité sans précédent.
La plupart de ces pays ont repris le financement de l’agence mandatée par l’Assemblée générale de l’ONU pour fournir assistance et protection aux réfugiés palestiniens dans ses cinq zones d’opérations : Jordanie, Syrie, Liban, Cisjordanie et Ghaza. H. Y.

Quelle est votre réaction ?

like

dislike

love

funny

angry

sad

wow