Cohérence

La récente déclaration de Donald Trump sur une possible candidature à la présidentielle en 2028 motivera-t-elle ses opposants à se mobiliser en novembre ou poussera-t-il ses propres partisans à une mobilisation accrue ? L’ancien président de 78 ans a déclaré dimanche qu’il n’envisage pas de se représenter à la prochaine élection présidentielle dans quatre ans […]

Sep 23, 2024 - 22:50
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Cohérence

La récente déclaration de Donald Trump sur une possible candidature à la présidentielle en 2028 motivera-t-elle ses opposants à se mobiliser en novembre ou poussera-t-il ses propres partisans à une mobilisation accrue ? L’ancien président de 78 ans a déclaré dimanche qu’il n’envisage pas de se représenter à la prochaine élection présidentielle dans quatre ans s’il perd le scrutin de novembre prochain face à Kamala Harris, a relayé NBC News. Lui qui n’a eu de cesse de critiquer l’âge de son adversaire Joe Biden, et ce, dès 2019, alors que le président démocrate avait alors 77 ans, semble vouloir rester cohérent avec ses propres convictions et refuser de continuer à viser la fonction suprême après un certain âge, surtout après (en cas de défaite en novembre) avoir perdu deux fois d’affilée à l’élection présidentielle. «Non, je ne m’y vois pas, je ne m’y vois pas. Je n’imagine pas ça du tout», a ainsi déclaré le candidat républicain dans l’émission Full Measure. «J’espère que nous allons réussir», a-t-il toutefois ajouté. La veille, il avait rejeté une nouvelle fois de débattre avec Kamala Harris avant le 5 novembre, estimant qu’il était «trop tard». Le milliardaire se présente donc pour la troisième fois dans la course à la Maison-Blanche après son élection en 2016 et sa défaite (qu’il continue de contester) face à Joe Biden en 2020. À moins d’un mois et demi du scrutin, les derniers sondages datant du 20 septembre donnent Donald Trump et Kamala Harris au coude-à-coude, avec 47,2 % des suffrages pour le candidat républicain et 49,4 % pour la démocrate pour qui la tendance, depuis le retrait de Joe Biden de la campagne, est en sa faveur. Concernant les intentions de vote dans les sept «swing states», les États clés qui feront pencher l’élection, les deux candidats sont à égalité presque parfaite. Au cours de son entretien, Donald Trump n’a pas exclu de nommer certains de ses soutiens, comme le milliardaire Elon Musk ou l’ancien candidat indépendant Robert F. Kennedy Jr à des postes ministériels s’il était de nouveau élu président des États-Unis. Tout en précisant qu’il n’avait conclu aucun accord en ce qui concerne une éventuelle nomination au sein de son gouvernement. Toutefois, contrairement à 2020, il se montre moins sûr d’une prochaine victoire et plus circonspect, même s’il est optimiste sur ses chances de réussir. Devoir laisser sa place il y a quatre ans à Joe Biden après avoir assuré ses partisans d’une victoire, a dû l’échauder et le pousser à plus de prudence pour ne pas perdre la face une seconde fois.

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