Festival francophone d’Angoulême : « L’Effacement » de Karim Moussaoui en lice

Le réalisateur algérien Karim Moussaoui continue de faire des vagues dans le monde du cinéma avec son dernier long métrage, « L’Effacement », qui vient d’être sélectionné pour une première mondiale dans la compétition officielle de la 17e édition du festival francophone d’Angoulême, ont indiqué les organisateurs. Adapté du roman éponyme de Samir Toumi, le […] The post Festival francophone d’Angoulême : « L’Effacement » de Karim Moussaoui en lice appeared first on Le Jeune Indépendant.

Jul 27, 2024 - 15:15
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Festival francophone d’Angoulême : « L’Effacement » de Karim Moussaoui en lice

Le réalisateur algérien Karim Moussaoui continue de faire des vagues dans le monde du cinéma avec son dernier long métrage, « L’Effacement », qui vient d’être sélectionné pour une première mondiale dans la compétition officielle de la 17e édition du festival francophone d’Angoulême, ont indiqué les organisateurs.

Adapté du roman éponyme de Samir Toumi, le film plonge dans l’univers complexe de Réda, un jeune Algérien dont la vie apparemment parfaite masque un profond mal-être. « L’Effacement » raconte l’histoire de Réda, installé dans un quartier huppé d’Alger et occupant un poste à responsabilités dans une entreprise d’hydrocarbures dirigée par son père. Cependant, la mort soudaine du patriarche fait basculer l’existence de Réda, révélant les fissures sous la surface de sa vie apparemment idéale.

Classifié comme un film franco-germano-tunisien, « L’Effacement » illustre bien les complexités des catégories nationales dans le cinéma. Bien que tourné en grande partie en Tunisie, la nationalité du film découle principalement des financements internationaux qui ont permis sa réalisation. Ainsi, pour bénéficier de divers soutiens financiers, le film est présenté comme une coproduction entre la France, l’Allemagne et la Tunisie.

Karim Moussaoui, originaire de Jijel et ayant grandi à Alger, transmet à l’écran une histoire algérienne écrite par un auteur algérien. Le casting inclut également des talents algériens tels que Hamid Amirouche, Djalila Kadi-Hanifi et Chawki Amari, renforçant ainsi l’identité algérienne du film.

Karim Moussaoui est l’auteur de trois courts-métrages Les jours d’avant, particulièrement remarqué (sélectionné aux festivals de Locarno, Clermont-Ferrand, Brive, Grand Prix au festival Premiers Plans d’Angers et nommé aux César dans la catégorie Meilleur film de court-métrage). Son premier long-métrage En attendant les hirondelles, dont le scénario, lauréat de la Fondation Gan 2016, a été développé dans le cadre de la résidence Cinéfondation du Festival de Cannes et des Ateliers d’Angers, est sélectionné au Festival de Cannes 2017 dans la catégorie Un Certain Regard.

Il est par ailleurs membre fondateur de l’association culturelle de promotion du cinéma Chrysalide à Alger et a également été responsable de la programmation cinéma à l’institut français d’Alger pendant plusieurs années.

En 2020, il réalise le court-métrage Les Divas du Taguerabt pour la 3e Scène de l’Opéra de Paris dans lequel il s’interroge sur ce que serait un opéra dans la culture musicale algérienne. Ce court-métrage fait partie du film collectif Celles qui chantent.

Le FFA, qui se déroulera du 27 août au 1er septembre, célèbre depuis maintenant 17 ans le cinéma francophone, que ce soit dans les salles ou sur les places publiques, les films et leurs spectateurs envahissent pour cette occasion la cité des Valois, Angoulême. Grâce à la volonté et à la passion de leurs créateurs Marie-France Brière et Dominique Besnehard, le festival défend un cinéma populaire et subtil qui enthousiasme les professionnels comme les amateurs, les néophytes comme les cinéphiles.

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