Participation algérienne aux JO de Paris : l’histoire à réécrire !

Depuis quelques heures déjà, le ciel de Paris s’est illuminé avec, pour un long mois d’exploits et de partage, une flamme sans pareil pour donner le coup d’envoi d’une compétition incomparable. Un mois de rêve et, naturellement, et c’est la dure loi du sport, de déceptions. De nouvelles étoiles qui s’affirment, d’autres rejoignant la postérité […] The post Participation algérienne aux JO de Paris : l’histoire à réécrire ! appeared first on Le Jeune Indépendant.

Jul 27, 2024 - 15:15
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Participation algérienne aux JO de Paris : l’histoire à réécrire !

Depuis quelques heures déjà, le ciel de Paris s’est illuminé avec, pour un long mois d’exploits et de partage, une flamme sans pareil pour donner le coup d’envoi d’une compétition incomparable. Un mois de rêve et, naturellement, et c’est la dure loi du sport, de déceptions. De nouvelles étoiles qui s’affirment, d’autres rejoignant la postérité en passant le témoin.

Trente troisième du nom, l’édition parisienne du plus grand et plus prestigieux rassemblement sportif à l’échelle de la planète qui fait rêver les plus grands en même temps que les inconnus avides de légende, peuvent commencer. S’est ouverte. Dans le faste qui sied à un tel évènement. Suivra, juste après (28 août-08 septembre 24), un rendez-vous tout aussi captivant, le dix-septième, réservée aux Paralympiques.

Entre rêves, ambitions, réalités et limites. Quid de nos représentants qui ont fait le déplacement de la capitale française avec, véritablement, l’envie de tutoyer la légende. Donnent rendez-vous à l’histoire pour en écrire de nouvelles pages.

Encore plus belles. Ils ont pour noms, Sedjati notre homme en forme qui s’affirme en nouveau maître du 800 mètre mondial et qui vient de survoler les derniers meetings, son compère sur la distance. Moula qui le suit de près et avide de créer la surprise en s‘offrant une place sur le podium, un troisième larron, Triki en triple-saut qui a en plus de l’excitation, l’ambition de s’inviter parmi les grands à l’heure des remises des médailles (pour dire et confirmer que l’Athlétisme, avec un grand « A » et pourvoyeur de champions nés, renaît toujours de ses cendres).

Keylia Nemour sur plusieurs épreuves grâce à ses nombreux talents et reine en devenir de la Gymnastique mais avec la promesse, première historique pour les port national et peut-être en Afrique, de revenir à Alger avec le plus précieux des métaux, l’élégante Khelif Imane (boxe) qui allie le talent et le courage.

Driss Messaoud (judo*) qui n’a pas fini de monter en puissance et d’avertir les grands avec, dans un coin de la tête, de frapper un grand coup, ou Sid Azzara, lutteur désormais affirmé et avançant à pas sûrs dans la hiérarchie mondiale.

Du beau monde et des promesses qu’on sent animer les autres participants DZ qui savent qu’il sera toutefois dur de tenir la route devant la forte concurrence qui les attend à l’image d’un Bidani (Haltérophilie)sûr de ses forces et capable d’exploit. Rêver grand mais il y a des limites. Limites des moyens mais pas dans l’ambition.

Celle de faire au moins largement mieux que le fiasco de la dernière olympiade de Tokyo, en 2020, dont la super vedette aura été la pandémie du COVID.

Avec un zéro pointé dans la capitale japonaise, le sport national aura atteint le fond et compte sur le potentiel énorme des noms cités plus haut pour rectifier le tir. Pour cela, il faudra éviter de se rater aux moments décisifs.

Message adressé particulièrement aux Sedjati, Moula, Triki, Nemour et Imène Khelif jamais aussi proches de d’entrer dans la postérité. Cinq médailles, peu importe la couleur, aux enchères. A portée pour un quintette avide de briller au plus haut niveau. Dans la plus belle des compétitions et face aux meilleurs. Disparue des tableaux finaux à l’arrivée d’une édition nippone à oublier, pas seulement pour l’effet COVID, l’Algérie du sport a pu compter sur ses champions en paralympique pour, à nouveau, crever l’écran.

En comptant notamment sur les Athmani Skander , Abellatif Bekka , Djallal Safia, Naima Saifi et autres presque assurés de répondre présents quand sonneront les cérémonies de remise des distinctions. Rêvent, et ils en sont capables, d’or. Assurent et promettent d’être au niveau des espoirs placés en eux.

Projections optimistes de rigueur. Cela fait un peu trop longtemps que le sport national, en ratages et scandales à répétition, n’a autant été aussi régulier au plus haut niveau. Eu autant de valeurs sûres, de cartes en mains pour revenir à la surface même s’il faudra savoir raison garder.

Sur le plan mental notamment pour des sportifs devant tenir compte d’aléas extra-sportifs. Souvent sans relation avec le potentiel. Rien à voir avec les pronostics. Alors cinq médailles (un peu plus ?) dans l’escarcelle ? Permis de rêver. Plus que jamais. Place au jeu . . .

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