Une grande déception et des interrogations !

Les lutteurs algériens engagés à la 33e édition de la compétition planétaire des Jeux Olympiques-2024 à Paris, ont tous échoués amèrement à composter au moins un billet au deuxième tour. Ils ont été éliminés d’une manière générale, qui, en effet, porte un lourd préjudice au sport national. Nonobstant les moyens humains et matériels que l’Algérie a mis en disposition des fédérations pour offrir une préparation adéquate pour nos élites afin de faire honneur au pays parmi le forum des nations, certains candidats n’ont, malheureusement pas su rendre l’ascenseur, ne serait-ce, par la plus modeste des manières, tel est le cas des lutteurs algériens, par exemple, qui n’ont pas pu sortir la tête de l’eau, mais ils ont mangé de leur pain noir. D’abord, les trois candidats qui avaient pris part à cette joute qui revêt une grande importance sur l’échelle internationale, en l’occurrence Abdelkrim Ouakli (77kg), Fadi Rouabah (97kg) et Ibtissem Doudou (50kg), ont été éliminés aux huitièmes de finale d’emblée.

Mais un gros point d’interrogation se pose sur la réaction médiocre de nos élites, avec 4 combats et 4 défaites, dont une large marge allait de (32-00) au total. Il est clair comme du cristal que le niveau mondial est élevé par rapport aux nôtres, et que le tirage au sort n’a pas été clément pour certains d’entre eux, mais n’ont pas pu parvenir à marquer des points par 4 lutteurs, est inhabituel ! Le reste des lutteurs, à savoir, en lutte Gréco-romaine, Abdelkarim Fergat (60 kg), Ishak Ghaiou (67 kg), Abdelkrim Ouakali (77 kg), Bachir Sid Azara (87 kg), Fadi Rouabah (97 kg), tandis que Fateh Benferdjallah (86 kg), a été engagé en lutte libre. Pour sa part, la gent féminine a été représentée par Ibtissem Doudou (50 kg), Chaima Fouzia Aouissi (57 kg). Ces derniers n’ont malencontreusement pas sorti du lot. Ainsi, Ibtissem Doudou a été battue par l’Américaine Sarah Ann Hildebrandt alors que Rouabah et Ouakli ont été éliminés respectivement par le Finlandais Arvi Martin Savolainen et le Japonais Kusaka Nao.

Mourad Mellah