Zelensky: La Russie, indispensable au futur sommet sur la paix en Ukraine

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, semble revenir à de meilleurs sentiments en affirmant que la présence de la Russie est essentielle lors d’un futur sommet sur la paix en Ukraine dont la date n’a pas encore été fixée. Dans ses déclarations faites jeudi soir à la presse française, il a souligné que la majorité de […] The post Zelensky: La Russie, indispensable au futur sommet sur la paix en Ukraine appeared first on Le Jeune Indépendant.

Aou 2, 2024 - 18:00
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Zelensky: La Russie, indispensable au futur sommet sur la paix en Ukraine

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, semble revenir à de meilleurs sentiments en affirmant que la présence de la Russie est essentielle lors d’un futur sommet sur la paix en Ukraine dont la date n’a pas encore été fixée.

Dans ses déclarations faites jeudi soir à la presse française, il a souligné que la majorité de la communauté internationale considère qu’il est nécessaire que la Russie soit représentée à cette réunion, tout en précisant qu’il ne pouvait pas s’opposer à cette exigence sans en subir des conséquences notables.

« Aujourd’hui, la majorité du monde pense que la Russie doit avoir une place au second sommet, sinon, nous ne pourrons pas obtenir de résultats significatifs. Étant donné que « le monde entier » souhaite les voir à la table des négociations, nous ne pouvons pas nous opposer à cela », a déclaré Zelensky.

Le président ukrainien a également indiqué que son pays préparait un plan fondé sur la formule de paix présentée au premier sommet. « Je veux fixer une date pour nos diplomates et je désire que nos partenaires internationaux agissent de même, afin qu’en novembre, nous disposions d’un document complet abordant des thèmes tels que l’intégrité territoriale et la souveraineté », a-t-il précisé.

Cette échéance de novembre coïncide avec l’élection présidentielle américaine, qui pourrait signer un tournant dans la politique de Washington envers l’Ukraine, notamment en cas de victoire de Donald Trump.

Qualifiant la question des territoires abandonnés de « très, très difficile », Zelensky a souligné qu’elle ne pouvait pas être tranchée par un seul président, mais devait impliquer le peuple ukrainien.

« Cela va à l’encontre de la Constitution de l’Ukraine. Cette question est exclusivement nôtre. Le gouvernement n’a pas le droit d’abandonner officiellement des territoires sans le consentement du peuple ukrainien».
Cependant, il semble admettre l’importance de la négociation : « Une paix juste pour l’Ukraine réside dans le rétablissement de notre intégrité territoriale, mais cela ne signifie pas que nous devons uniquement recourir aux armes pour y parvenir » .

Concernant le rôle potentiel de la Chine dans les futures négociations, Zelensky a exprimé sa volonté que Beijing fasse pression sur Moscou. « Si la Chine le souhaite, elle peut inciter la Russie à mettre fin à cette guerre.
La Chine est un acteur influent et appartient à la communauté internationale », a-t-il souligné. Il a également précisé : « Je ne désire pas qu’elle serve de médiateur ; je veux qu’elle exerce une pression sur la Russie».
Cela s’inscrit dans un contexte où il avait précédemment accusé la Chine de se transformer en « outil aux mains de Poutine ».

De son côté, le 24 juillet dernier, à Pékin, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a noté que son pays était prêt à dialoguer.

Les déclarations de Kiev ont été accueillies avec suspicion à Moscou. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a exprimé le 25 juillet un certain scepticisme quant à la position ukrainienne. « Des déclarations très variées ont été faites, il n’est pas encore tout à fait clair », a-t-il commenté.

Le 14 juin, Vladimir Poutine avait souligné que les négociations avec l’Ukraine pourraient débuter à condition que celle-ci retire ses troupes des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, ainsi que des régions de Kherson et de Zaporojie, tout en acceptant un statut neutre, non aligné et non nucléaire.
Le président russe avait également évoqué la nécessité d’une démilitarisation et d’une « dénazification », ainsi que la levée des sanctions imposées à la Russie.

Kiev, quant à lui, exige toujours le retour aux frontières de 1991, malgré l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, une revendication que Moscou considère comme irréaliste.

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