Baisser du rideau de la 19e édition des Rencontres cinématographiques de Béjaïa

BEJAIA- Le rideau est tombé dimanche soir sur la 19e édition des Rencontres cinématographiques de Bejaia, une édition qui n’a pas dérogé à la règle en portant à l’écran plus d’une trentaine de films, entre courts, moyens et longs métrages, choisis pour leur pertinence. A la clôture de cette édition, les cinéphiles ont admiré le film "Transient Happiness" (Le bonheur transitoire) du réalisateur irakien Sina Muhammed, sorti en 2023, retraçant le portrait pittoresque d’un couple âgé, écrasé par la rudesse de la vie et la charge de ses activités paysannes au point de négliger totalement ses rapports sentimentaux et affectifs. Sina Muhammed, qui a fait jouer des acteurs non professionnels choisis pour leur naturel et leur authenticité, en profite pour rendre compte de la réalité de la femme rurale en laissant sa caméra s’attarder sur les pénibilités de son héroïne, ployée par le travail incessant qu’elle livre du lever au coucher du soleil. En l’absence d’intrigues fortes, l’œuvre s’apparente, par moment, à un documentaire vivant sur la vie en campagne et son âpreté. Parmi les autres films de cette 19e édition figuraient notamment sept longs métrages, dont quelques uns, à l’instar de "Fantz Fanon" de Abdennour Zahzah, "Boualem zid el goudam" de Moussa Haddad, "Six pieds sur terre" de Karim Bensalah, ou encore "Ce n’est rien" de Merzak Allouache, ont conquis le public qui, pour la circonstance a battu tous les records de fréquentation, remplissant la salle de la cinémathèque à raz bord à chaque fois. Ainsi, durant six jours, l’événement s’est déroulé au pas de charge, variant projection de films, débats, tables rondes, master-class et workshops qui tous ont célébré la créativité et la diversité des sensibilités et des émotions. Même la musique a pris sa part d’animation, notamment à l’ouverture, avec Amazigh Kateb et Camélia Jordana qui ont improvisé un mini-concert qui a manifestement ravi. Durant la soirée de clôture, une bourse a été attribuée à un jeune scénariste, choisi sur la base d’un concours, auquel ont participé une quarantaine de candidats cinéastes débutants. Elle vise à aider le récipiendaire à réaliser son premier long métrage.

Sep 30, 2024 - 14:45
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Baisser du rideau de la 19e édition des Rencontres cinématographiques de Béjaïa
Baisser du rideau de la 19e édition des Rencontres cinématographiques de Béjaïa

BEJAIA- Le rideau est tombé dimanche soir sur la 19e édition des Rencontres cinématographiques de Bejaia, une édition qui n’a pas dérogé à la règle en portant à l’écran plus d’une trentaine de films, entre courts, moyens et longs métrages, choisis pour leur pertinence.

A la clôture de cette édition, les cinéphiles ont admiré le film "Transient Happiness" (Le bonheur transitoire) du réalisateur irakien Sina Muhammed, sorti en 2023, retraçant le portrait pittoresque d’un couple âgé, écrasé par la rudesse de la vie et la charge de ses activités paysannes au point de négliger totalement ses rapports sentimentaux et affectifs.

Sina Muhammed, qui a fait jouer des acteurs non professionnels choisis pour leur naturel et leur authenticité, en profite pour rendre compte de la réalité de la femme rurale en laissant sa caméra s’attarder sur les pénibilités de son héroïne, ployée par le travail incessant qu’elle livre du lever au coucher du soleil. En l’absence d’intrigues fortes, l’œuvre s’apparente, par moment, à un documentaire vivant sur la vie en campagne et son âpreté.

Parmi les autres films de cette 19e édition figuraient notamment sept longs métrages, dont quelques uns, à l’instar de "Fantz Fanon" de Abdennour Zahzah, "Boualem zid el goudam" de Moussa Haddad, "Six pieds sur terre" de Karim Bensalah, ou encore "Ce n’est rien" de Merzak Allouache, ont conquis le public qui, pour la circonstance a battu tous les records de fréquentation, remplissant la salle de la cinémathèque à raz bord à chaque fois.

Ainsi, durant six jours, l’événement s’est déroulé au pas de charge, variant projection de films, débats, tables rondes, master-class et workshops qui tous ont célébré la créativité et la diversité des sensibilités et des émotions. Même la musique a pris sa part d’animation, notamment à l’ouverture, avec Amazigh Kateb et Camélia Jordana qui ont improvisé un mini-concert qui a manifestement ravi.

Durant la soirée de clôture, une bourse a été attribuée à un jeune scénariste, choisi sur la base d’un concours, auquel ont participé une quarantaine de candidats cinéastes débutants. Elle vise à aider le récipiendaire à réaliser son premier long métrage.

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