Open innovation Challenge 2024: La FinTech au cœur de la transformation financière

En vue d’encourager les startups à développer des solutions technologiques novatrices dans les secteurs bancaires et des assurances, le programme FinTech & InsurTech, « Open Innovation Challenge 2024 » a été lancé, jeudi, par le ministre des Finances, Laaziz Faid.

Ce programme vise à moderniser les services financiers, à promouvoir l’inclusion financière et à stimuler la croissance économique, en mettant en avant les domaines clés comme le paiement électronique, la sécurité des données, l’éducation financière et le financement durable.

Dans son allocution, le ministre a salué cette initiative et ce programme qu’il a qualifié d’ambitieux, et qui a abordé cinq thèmes principaux, à savoir l’inclusion et l’éducation financière, le paiement électronique et les prestataires de services de paiement, ainsi que la sécurité et la protection des données et la technologie de l’assurance, sans oublier le financement et l’investissement durables, selon un communiqué du ministère.

L’évènement s’est tenu en présence du ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, et du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, en plus des acteurs du secteur et des startups actives dans le domaine financier et du commerce électronique.

Dans ce contexte, M. Faid a souligné que ce programme constitue un lien entre tous les acteurs du secteur financier en Algérie et les startups, dans le but de déterminer et de développer des solutions innovantes pour répondre aux besoins des banques et des compagnies d’assurance.

Le même responsable a également mis en avant l’importance de saisir l’opportunité de bénéficier des avantages des technologies financières et de l’assurance, ainsi que leur rôle dans l’amélioration de la performance de ces deux secteurs clés.

L’objectif est de promouvoir l’inclusion financière grâce à leurs technologies numériques et à leur recours aux services mobiles, ce qui aura un impact sur la réduction des coûts, l’élargissement de l’offre de services financiers, bancaires et d’assurance, en toute transparence et efficacité, ainsi que l’augmentation de la diffusion du paiement électronique, l’amélioration de la croissance des services financiers et d’assurance, en plus de la réduction des coûts des transactions et de la fourniture de services plus rapides.

Tout cela, selon lui, contribuera à un changement du modèle traditionnel des services bancaires, financiers et d’assurance. De plus, c’est une opportunité pour les banques et les compagnies d’assurance de développer leurs activités et leurs services financiers numériques, les aidant ainsi à les étendre, à améliorer les opportunités d’en bénéficier, et à renforcer la fidélisation de leurs clients, ce qui entraînera une augmentation de la concurrence et une amélioration de leur performance, reflétant ainsi une croissance rapide et efficace du secteur, le rendant plus performant pour atteindre une croissance économique et sociale durable.

Il convient de noter que la technologie financière et de l’assurance est un outil de soutien à la croissance économique grâce aux services variés qu’elle offre aux secteurs bancaires, d’assurance et au secteur financier en général.

En outre, le ministre a affirmé que l’élargissement de l’inclusion financière fait partie des axes prévus dans le programme d’action du gouvernement et constitue une priorité dans la feuille de route du secteur financier. Les mesures prévues à cet égard s’inscrivent dans une feuille de route globale impliquant tous les acteurs des systèmes de paiement et les intervenants dans les transactions économiques et commerciales.

Dans ce sens, M. Faid a rappelé que le processus global de numérisation du secteur financier dans toutes ses composantes vise à assainir le climat économique de la bureaucratie qui favorise la corruption, car la numérisation complète du secteur est un moyen d’élargir l’inclusion financière en créant les conditions propices à l’intégration d’un plus grand nombre de citoyens et d’acteurs économiques dans le circuit économique officiel, afin de réaliser nos ambitions d’élargissement et de diversification de la base productive de l’économie nationale.

Il a également affirmé la volonté du ministère de créer et de renforcer les liens et d’activer le partenariat entre les institutions financières, les startups et les acteurs impliqués dans le domaine des services financiers, en plus de contribuer à la promotion des jeunes talents innovants algériens.

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