Rencontre La lutte biologique peut combattre plus de 70 % des fléaux du palmier dattier

Les participants à une journée d’étude sur «Les fléaux agricoles des oasis et leur impact économique», organisée jeudi dans une ferme privée à Tolga (Biskra), ont affirmé que «la lutte biologique peut combattre plus de 70 % de ces fléaux». Les fléaux qui affectent particulièrement les cultures des oasis causent des dégâts aux récoltes, amenant les spécialistes à préconiser «une lutte intégrée contre les nuisibles» qui recourt à la lutte biologique et réduit l’utilisation de pesticides chimiques, a affirmé Bilal Nia, chercheur du Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA). L’intervenant a considéré, ainsi, que les ravageurs qui affectent les cultures en général et les oasis en particulier «infligent des pertes aux récoltes». Devant cette situation, les spécialistes cherchent à adopter une «gestion intégrée de la prévention qui inclut l’activation de la prévention biologique et la réduction de l’utilisation des pesticides», a-t-il ajouté. Selma Adouane, ingénieur agronome de l’Institut technique de développement des cultures sahariennes, a relevé que le nettoyage des vergers et la plantation de plantes répulsives des insectes (laurier-rose, basilic) et la lutte biologique combattent biologiquement ces fléaux. Les agriculteurs doivent prendre conscience du nécessaire recours à la lutte biologique et de la limitation de la lutte chimique pour «une récolte de dattes de haute qualité exportable», a estimé Nasreddine Maata de la station régionale de protection des végétaux. Cette rencontre a été organisée, au CRSTRA, en coordination avec la Chambre d’agriculture et des associations locales à l’occasion de la Journée internationale de la santé des végétaux.

Rachida F.