Start-up: Lancement du «Fintech & l’Insurtech Open Innovation Challenge 2024»

Le «Fintech & l’Insurtech Open Innovation Challenge 2024» a été lancé, jeudi à Alger, au profit des start-up algériennes, afin de développer des solutions innovantes répondant aux défis auxquels sont confrontées les banques et les compagnies d’assurance. Par Salim K. Le coup d’envoi de cette compétition organisée par l’incubateur «DZ Hadina Tech», a été donné […]

Sep 27, 2024 - 21:10
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Start-up: Lancement du «Fintech & l’Insurtech Open Innovation Challenge 2024»

Le «Fintech & l’Insurtech Open Innovation Challenge 2024» a été lancé, jeudi à Alger, au profit des start-up algériennes, afin de développer des solutions innovantes répondant aux défis auxquels sont confrontées les banques et les compagnies d’assurance.

Par Salim K.

Le coup d’envoi de cette compétition organisée par l’incubateur «DZ Hadina Tech», a été donné par les ministres des Finances, Laaziz Faid, de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, et de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, en présence du directeur général des Douanes, le général-major Abdelhafid Bekhouche. Les thèmes de la 2e édition de cette compétition concernent l’inclusion financière, le e-paiement et les prestataires de services de paiement, de sécurité et de protection des données, de l’Insurtech, ainsi que de la finance et de l’investissement durable. A travers cet événement, les organisateurs visent à développer des solutions innovantes au profit du secteur financier (banques et compagnies d’assurance), à encourager la coopération entre les start-up et les grandes entreprises, et à favoriser les innovations avancées des talents locaux.
Les prochaines étapes de ce défi, qui se poursuivra jusqu’au 31 octobre prochain, consisteront à ouvrir les inscriptions au profit des start-up et des entrepreneurs, à évaluer leurs propositions et à choisir celles répondant aux critères arrêtés, avant l’annonce des listes des lauréats.
La «Open innovation» est une nouvelle approche qui dépasse l’innovation conventionnelle en recourant à des ressources extérieures pour participer au développement de produits et de services innovants, cette méthode étant particulièrement efficace pour relever les défis complexes du secteur financier et accélérer, ainsi, le développement des solutions et réduire les coûts et les risques. S’exprimant à cette occasion, M. Faid a précisé que le recours à la technologie est «une nécessité impérieuse» pour les banques et les compagnies d’assurance, en vue de changer «le mode traditionnel» des services bancaires, financiers et d’assurance, et de développer leurs activités, notamment avec l’utilisation généralisée des Smartphones et d’Internet en Algérie.
Selon M. Faid, «l’opération globale en cours pour la numérisation du secteur financier, toutes composantes confondues, est destinée à la facilitation et à l’accélération des transactions mais aussi à assainir le climat économique de la bureaucratie». Dans son intervention à l’issue du lancement de cette compétition, M. Faid a affirmé que l’année 2025 verra la numérisation de toutes les institutions de l’Etat, faisant état de «propositions formulées dans le cadre de l’élaboration du projet de loi de finances (PLF 2025) pour consolider le processus de numérisation».

Incitations fiscales pour encourager la collaboration avec les start-up
De son côté, M. Oualid a révélé que son département ministériel travaillait, de concert avec le ministère des Finances, sur un projet permettant d’accorder d’«importantes» incitations aux grandes entreprises collaborant avec les start-up en matière d’Open innovation. M. Oualid a en outre fait état, dans son allocution, «d’un projet au niveau du ministère des Finances, portant création d’un fonds destiné au financement des start-up par les compagnies d’assurance, à l’instar du Fonds de financement des start-up ‘’ASF’’ (Algerian Startup Fund) lancé par les banques publiques». Et de préciser que le nouveau projet de loi des assurances, renferme plusieurs nouveautés concernant les sociétés offrant des prestations de «Fintech» (technologie financière), affirmant que cette loi ouvrira de «grands horizons». Pour sa part, M. Triki a souligné dans son intervention les potentialités dont dispose l’Algérie en matière de paiement électronique, en témoigne le nombre considérable des cartes d’e-paiement. A ce propos, le ministre a révélé que 1,8 million d’étudiants universitaires, à travers le pays, se sont acquittés, par voie électronique, des droits d’inscription et d’hébergement, en prévision de la rentrée scolaire 2024/2025.
A noter que les deux ateliers, organisés à l’occasion du lancement de cette compétition, ont permis de débattre des défis et de l’opportunité de l’inclusion et de l’enseignement financiers, ainsi que de l’importance de la sécurité des données.
S. K.

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