A Ouargla pour son 16e jour de campagne électorale: Hassani Cherif déplore «la manipulation de l’école algérienne»

Hier, dans son intervention face aux Ouarglis, le candidat présidentiel du MSP a affirmé que son «programme électoral est un projet national inclusif, unificateur, rassembleur de tous les Algériens, sans distinction aucune. Un projet protecteur de leur souveraineté, de leur dignité, de leurs valeurs et principes». «Un projet, a-t-il enchaîné, en faveur de leur développement, qui investit dans leurs capacités humaines au même titre que dans les richesses dont regorge le pays». Aussi, développant son plaidoyer en vue de s’assurer un maximum de voix lors du scrutin du 7 septembre, Hassani Cherif a d’abord déploré que «Ouargla connaisse des contraintes dans son développement en dépit de ses avantages». Il a également relevé un «retard du développement socio-économique et dans la prise en charge des différentes catégories sociales» dans cette wilaya ainsi que «des insuffisances en matière d’infrastructures de base en particulier sanitaire, routière, ferroviaire et aérienne modernes, garantissant une ample mobilité des citoyens». Pour toutes ces raisons, soulignant que la première priorité de son projet électoral aspire à corriger l’environnement politique pour l’«affranchir de la bureaucratie, du népotisme, de l’injustice, de la hogra et du désespoir», il a soutenu que son «programme s’appuie essentiellement sur l’investissement dans la ressource humaine pour en faire de bons citoyens utiles à leur pays, vivant dans la dignité et conscients de tous les enjeux et défis qui entourent leur pays». D’où, a-t-il souligné, «l’impératif d’une réforme du système de l’enseignement et de la formation». Car, a-t-il appuyé, «seule cette réforme pourra produire un Algérien conscient des outils garantissant la sécurité nationale et avisé des contraintes et challenges de son pays». «L’école algérienne est authentique et ne peut être manipulée. Il faut cessez de manipuler le système éducatif et de faire de nos enfants des laboratoires de réformes boiteuses», a-t-il martelé. Ceci avant de s’indigner contre la décision du ministère de l’Education nationale qui «a réduit le volume horaires de l’enseignement de l’éducation islamique au profit de la musique». «Nous sommes ouverts aux langues, aux activités culturelles et musicales, mais pas au détriment de l’éducation civique et islamique», a-t-il déclaré. Par ailleurs, outre de s’être engager à «développer la politique sanitaire dans la région», il a promis d’«encourager l’investissement local dans l’industrie pétrolière, minière, agricole et touristique, en vue de garantir des postes de travail aux jeunes». Ceci avant d’inviter tous les Ouarglis «à venir en force le 7 septembre pour voter et combattre les vieilles pratiques».
Lynda Naili