Economie : L’Algérie prévoit d’investir 52 milliards de dollars pour devenir un important fournisseur d’énergie.

Le ministre de l’Energie et des Mines, M Mohamed M.Arkab a réaffirmé lundi à Turin (Italie) la volonté de l’Algérie de s’inscrire en tant que fournisseur mondial d’énergie en investissant plus de 52 milliards de dollars. 

Le ministre qui intervenait lors de la Conférence ministérielle du G7 sur le climat, l’énergie et l’environnement, a indiqué que l’Algérie s’est engagée « à renforcer son rôle en tant que fournisseur fiable d’énergie à l’échelle mondiale » à travers des investissements colossaux « dans l’exploration, la production et l’infrastructure de transport de gaz ». 

Il a poursuivi en précisant que cette stratégie visait à assurer « la sécurité énergétique » et à répondre à la demande croissante « de manière durable » .

Pour ce faire, M Arkab a expliqué qu’un programme d’investissement « de plus de 52 milliards de dollars » sera consacré à l’augmentation de la production de gaz pour la porter « à 110 milliards de mètres cubes par an », anticipe-t-il.

Il a en outre fait savoir que son département allait « doubler la production d’énergie primaire », notamment le gaz naturel, tout en garantissant un approvisionnement sur le long terme « avec la réduction de l’empreinte carbone ».

« Cette rencontre contribuera sans doute à approfondir notre compréhension commune des défis et des opportunités que nous rencontrons, et nous offrira l’occasion d’explorer des moyens prometteurs de renforcement de l’efficacité de notre coopération vers la réalisation d’un développement durable et inclusif », a t-il estimé.

Concernant la transition énergétique, le ministre de l’Energie a souligné le lancement d’un processus permettant « un mix énergétique diversifié et équilibré » en atteignant « 30% d’énergies renouvelables d’ici 2035 ».

« Ce plan repose sur la mise en œuvre du programme national des énergies renouvelables, qui tend à atteindre une capacité de 15.000 mégawatts, dont 3.000 mégawatts ont déjà été lancés, permettant à l’Algérie de doubler ses capacités en énergies renouvelables », a-t-il ajouté.

M. Arkab a enfin rappelé que le développement de l’hydrogène était « l’une des priorités du gouvernement algérien » en raison des atouts du plus grand pays d’Afrique « pour devenir un acteur majeur sur le plan régional en matière d’énergie solaire », s’est-il félicité.

Et de conclure : « L’Algérie aspire à devenir un axe principal de l’énergie sur le plan régional, et un hub énergétique à travers plusieurs mégaprojets ambitieux ».

Mansouria Fodeili

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