Builder.ai : le scandale de la fausse startup IA

Il y a encore quelques mois, Builder.ai était une startup en vue du monde de l'IA, valorisée à plusieurs d'1,5 milliard, soutenue par Microsoft et d'autres géants de la tech. Sauf que la startup ne proposait aucune IA... plus de 700 ingénieurs indiens recevaient les requêtes et généraient les réponses. Builder.ai proposait des services alimintés par des outils IA pour simplifier le développement et générer du code selon les demandes des utilisateurs. Déjà en 2019, des doutes avaient été émises.Tout s'accélère en avril et mai. Un des créanciers, Viola Credit fait saisir 37 millions $ et là les découvertes se succèdent : prévision de chiffre d'affaires fantaisiste et gonflée pour 2024, fausse communication envers les investisseurs. Et c'est ainsi que la supercherie apparaît : aucune IA derrière les services mais plus de 700 développeurs indiens travaillaient à traiter les prompts...Microsft était enthousiaste après son accord avec la startup il y a 2 ans : « Builder.ai crée une catégorie entièrement nouvelle qui permet à chacun de devenir développeur. Notre nouvelle collaboration, plus approfondie, alimentée par Azure AI, apportera la puissance combinée des deux entreprises aux entreprises du monde entier.». Aujourd'hui, ce serait plus de 30 millions $ de consommation Azure que la startup n'aurait pas payé...Builder.ai est sous enquête finançière et est en faillite et plus de 500 personnes seront licenciées. Catégorie actualité: ActualitésBuilder.aiImage actualité AMP: 

Juin 7, 2025 - 08:50
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Builder.ai : le scandale de la fausse startup IA

Il y a encore quelques mois, Builder.ai était une startup en vue du monde de l'IA, valorisée à plusieurs d'1,5 milliard, soutenue par Microsoft et d'autres géants de la tech. Sauf que la startup ne proposait aucune IA... plus de 700 ingénieurs indiens recevaient les requêtes et généraient les réponses. Builder.ai proposait des services alimintés par des outils IA pour simplifier le développement et générer du code selon les demandes des utilisateurs. Déjà en 2019, des doutes avaient été émises.

Tout s'accélère en avril et mai. Un des créanciers, Viola Credit fait saisir 37 millions $ et là les découvertes se succèdent : prévision de chiffre d'affaires fantaisiste et gonflée pour 2024, fausse communication envers les investisseurs. Et c'est ainsi que la supercherie apparaît : aucune IA derrière les services mais plus de 700 développeurs indiens travaillaient à traiter les prompts...

Microsft était enthousiaste après son accord avec la startup il y a 2 ans : « Builder.ai crée une catégorie entièrement nouvelle qui permet à chacun de devenir développeur. Notre nouvelle collaboration, plus approfondie, alimentée par Azure AI, apportera la puissance combinée des deux entreprises aux entreprises du monde entier.». Aujourd'hui, ce serait plus de 30 millions $ de consommation Azure que la startup n'aurait pas payé...

Builder.ai est sous enquête finançière et est en faillite et plus de 500 personnes seront licenciées. 

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