Premier match de la JSK dans son nouveau temple: Hocine-Aït-Ahmed Historique pour les Canaris !

Pari réussi pour une première sur tous les plans, après une si longue attente inespérée pour certains d’assister à ce rendez-vous historique, pour toute une région et pour l’un des prestigieux clubs de football algérien. En effet, le match inaugural du stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi Ouzou de vendredi soir à l’occasion du derby kabyle opposant la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) à l’Olympique d’Akbou a tenu toutes ses promesses, au bonheur de celles et ceux qui ont eu la chance d’être dans cette enceinte aux normes internationales, qui n’a rien à envier aux grands stades de football. C’est aux environs de 14 heures que 7 accès au stade ont ouvert leurs portes devant les supporters, certains étaient arrivés de loin à Tizi-Ouzou à l’aube du vendredi pour se procurer l’un des 20 000 tickets épuisés en quelques heures au stade du 1er-Novembre-1954. Ces différents accès au stade ont rendu la tâche plus facile aux éléments de la Sûreté nationale déployés en effectif considérable. Le dispositif des forces de l’ordre a été supervisé par le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Badaoui, qui a fait le déplacement à Tizi-Ouzou. Des supporters ont même pu accéder au stade par véhicules, puisque l’immense parking était ouvert à l’occasion, et les supporters à mobilité réduite ont eu droit à un accès propre à eux. Plus d’une heure avant le coup d’envoi de la rencontre, les gradins étaient pleins à craquer, alors qu’à l’extérieur des milliers de supporters sans billet ne désespéraient pas de voir les organisateurs autoriser l’accès au stade. Dans les tribunes officielles, de nombreuses anciennes figures de la JSK étaient conviées aux côtés de personnalités de divers horizons. Notons également la présence des femmes, tant dans les tribunes officielles que dans celles VIP, où l’accès a été réservé aux détenteurs d’invitation. Même les hommes de presse ont fait leur baptême d’accès dans le nouveau stade dans une parfaite organisation, loin du parcours du combattant du stade du 1er-Novembre-1954. Il était 17h30 quand les deux équipes ont fait leur entrée sur la pelouse et les tribunes ont explosé de joie, offrant un tableau artistique, un tifo 1946, année de création de la JSK. L’ancien président du club, le défunt Mohand Cherif Hannachi, a eu droit à un bel hommage, alors que les supporters ont longuement scandé le nom de Gaya Merbah pour lui souhaiter un prompt rétablissement et revenir vite dans les buts de la JSK après sa grave blessure lors du match d’entraînement face à l’US Biskra. Il était 17h45 quand l’arbitre de la rencontre, Mustapha Ghorbal, a donné le coup d’envoi de la rencontre, laissant place aux deux parties d’offrir le spectacle sur une belle pelouse. Comme dans les tribunes, la sportivité sur la pelouse était au rendez-vous de cette affiche de la seconde journée de la ligue 1. Malgré la pression qui pesait plus sur les hommes de Bencheikha, l’ouverture du score est venue très tôt, soit à la 3e minute de la partie, par le biais de Kouceila Boualia, faisant exploser de joie les supporters des Canaris. La réplique des hommes de Moez Bouaakkaz a fini par apporter ses fruits à la 40e minute pour remettre les pendules à l’heure sur un penalty exécuté par l’ancien jaune et vert, Ali Haroun, imposant ce nul jusqu’en fin de la première période. De retour des vestiaires, que d’occasions ratées des deux côtés avec même une reprise des choses en main par les visiteurs à certains moments de la rencontre, mais sans compter sur cette belle percée d’Aimen Abdelaziz Lahmeri pour offrir l’avantage à la JSK à la 64e minute. Le but a été validé en recourant à la technique de la vidéo assistance referee (VAR). Malgré les nombreux assauts des visiteurs, les Canaris ont réussi à remporter les trois points de la rencontre, au bonheur de leurs supporters. Une belle victoire dans un magnifique stade. C’est dans une ambiance festive que l’on a quittés les tribunes et certains supporters ont même nettoyé les lieux, les laissant propres comme avant le match.
Hamid Messir