Rentrée universitaire à Tizi Ouzou : Sous le signe de l’excellence 

La rentrée universitaire 2024-2025 a débuté, ce mardi, à l’université Mouloud-Mammeri de Tamda à Tizi Ouzou, dans d’excellentes conditions, avec plus de 50 000 étudiants inscrits. Parmi eux, 10 700 nouveaux bacheliers et 2 000 doctorants se lancent dans cette nouvelle année académique. Cela augure naturellement une année universitaire comme souhaitée, sans problème majeur pour la grande famille d’étudiants de la wilaya.

Le wali Djillali Doumi a officiellement donné le coup de starter de la reprise des cours universitaires dans le campus de Tamda, commune et daïra d’Ouaguenoun. Dans son allocution d’ouverture, le recteur, le Pr Ahmed Bouda, a reconnu la bonne préparation de cette rentrée universitaire qui a été effectuée loin en amont.

Autrement dit, les programmes universitaires n’ont pas connu de retard pour l’année d’exercice 2023-2024 et ont été achevés à temps, soit avant ce mois de septembre. Cependant, de l’aveu du Pr Ahmed Bouda, la population estudiantine est plus importante en nombre cette année puisqu’aux nouveaux étudiants, s’ajouteront les 6 000 licenciés, lesquels se sont fait réinscrire pour poursuivre leurs études à l’effet de bénéficier d’un titre universitaire plus important.

En tout, l’université a formé au cours de l’année précédente 12 000 diplômés en licence. La moitié d’entre eux est retenue pour la réinscription. Actuellement, l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou compte 46 000 places pédagogiques. Trois mille autres places déjà finalisées seront opérationnelles dans les jours à venir.

L’offre en places pédagogiques pour cette année est de 10 485 lesquelles sont réparties à travers trois branches : les scientifiques avec 5 235 places, les littéraires avec 4 100 et le reste, soit 1 150 pour la branche économie et gestion. S’agissant d’enseignants, leur nombre est de 2 300. Le Pr Ahmed Bouda a reconnu que certaines filières, telles que l’informatique et l’anglais, connaissent un déficit en enseignants.

Dans un point de presse, il a déclaré : « Si je venais à avoir la possibilité, je recruterais tout de suite une quarantaine d’enseignants pour la filière informatique.» Il faut relever que le premier responsable de l’université Mouloud-Mammeri a, également, mis en évidence certains acquis en matière d’équipements. C’est le cas de l’incubateur qui est agréé et même labélisé.

 86 projets de start-ups lancés l’année dernière

Abordant le volet de la recherche scientifique, le même responsable a, aussi, manifesté sa satisfaction, puisque plusieurs projets ont été concrétisés. Au cours de l’année d’exercice 2023-2024, ce n’est pas moins de 86 projets de start-ups qui ont été lancés avec succès.

Quant à cette réussite universitaire, le Pr Ahmed Bouda a imputé sa cause au climat de sérénité qui, après un dialogue franc et serein avec toutes les parties concernées, a fini par gagner tout l’espace de l’université. « Autrefois, l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou était prise en otage par une minorité d’individus, d’où la situation délétère que l’on a connue, mais à présent tout est rentré dans l’ordre d’où les excellents résultats enregistrés sur le terrain», a-t-il indiqué, avant d’ajouter que l’université ne cesse de s’améliorer. «Les résultats de la recherche scientifique prouvent le bien-fondé de ce que j’avance», a-t-il conclu.

De son côté le wali Djillali Doumi, dans son discours prononcé à cette occasion de la rentrée universitaire et dans un point de presse, a reconnu les grands succès enregistrés par l’université Mouloud-Mammeri ; une « institution qui a formé des cadres compétents pour l’Algérie ».

« Tout en réitérant notre disposition à accompagner encore l’université dans ses missions, il reste que nous devons poursuivre nos efforts pour que cette institution jouisse du statut qu’elle mérite », a poursuivi Djillali Doumi. Et dans ce sens, il a plaidé au développement de l’activité culturelle et sportive dans l’espace universitaire afin de permettre à l’étudiant de s’épanouir et du coup permettre à l’université d’être cet espace où il fait bon de travailler, à l’instar des autres universités du monde, notamment celles des pays développés.

Notons enfin que Djillali Doumi a, par le passé, réglé un bon nombre de problèmes que connaissait l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Bien des témoignages ont appuyé cette vérité.

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