Ressources minières: Un atout pour l’économie algérienne

La nécessité d’augmenter la valeur ajoutée du secteur des mines a été mise en avant par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, selon lequel ce domaine stratégique permettra de réduire la facture des importations, de développer plusieurs filières industrielles, d’accélérer la diversification de l’économie fondée sur l’exploitation des ressources minières, en plus […] The post Ressources minières: Un atout pour l’économie algérienne appeared first on Le Jeune Indépendant.

Mai 10, 2024 - 19:30
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Ressources minières: Un atout pour l’économie algérienne

La nécessité d’augmenter la valeur ajoutée du secteur des mines a été mise en avant par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, selon lequel ce domaine stratégique permettra de réduire la facture des importations, de développer plusieurs filières industrielles, d’accélérer la diversification de l’économie fondée sur l’exploitation des ressources minières, en plus de créer de la richesse et des emplois.

« Nous sommes tous conscients de ce que peut apporter le secteur des mines pour de nombreuses industries de transformation, d’où l’impératif d’augmenter la valeur ajoutée de ce secteur vers un niveau bien plus élevé », a déclaré M. Arkab, jeudi dernier, lors de la cérémonie de célébration du 58e anniversaire de la nationalisation des mines et du 57e anniversaire de la création de la Société nationale de recherches et d’exploitations minières (Sonarem), tenue au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, sous le patronage du Premier ministre, Nadir Larbaoui.

M. Arkab a souligné que cette augmentation de la valeur ajoutée devrait réduire les importations, permettant ainsi à l’Etat d’économiser des millions de dollars et de générer des revenus à travers l’amélioration des différentes industries telles que le marbre, le carbonate de calcium, la barytine, le feldspath, le kaolin, le zinc et l’or.

Dans ce contexte, le même responsable a mis l’accent sur la stratégie de l’Etat visant la relance du secteur des mines, fondée sur la révision du cadre législatif, l’élargissement de la base minière du pays à travers l’élaboration de programmes de recherche minière, outre le développement et la modération de l’élaboration des cartes des ressources minières, et la mise en œuvre de mégaprojets structurants et le développement du capital humain.

Il a également évoqué l’importance des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, relatives à l’encouragement, au développement et à la modernisation des activités agricoles, à travers la production locale d’urée et d’engrais phosphatés sous toutes leurs formes, sans recours à l’importation, en vue de garantir l’approvisionnement alimentaire national de manière permanente et stable pour atteindre la sécurité alimentaire.

Concernant la révision du code minier, le ministre a affirmé que ce projet capital permettra « d’adapter les textes législatifs aux évolutions que connaît le secteur minier et d’accroître son attractivité pour les investisseurs, tout en préservant les intérêts nationaux ».

Le ministre a fait part de sa « certitude absolue » que les perspectives du secteur sont prometteuses, et ce « grâce à l’expérience et l’expertise ainsi que la mobilisation des cadres et des employés pour mettre en œuvre la stratégie visant à poursuivre la recherche et l’exploration, le renouvellement de nos réserves minières, le développement de l’industrie manufacturière ». Il a cité, dans ce sens, la mine de fer de Gara Djebilet, la mine de zinc et de plomb de Oued Amizour-Tala Hamza (Béjaïa), la mine de phosphate de Bled El-Hedba (Tébessa) ainsi que la mine de Oued Kebrit (Souk Ahras).

Il convient de rappeler que la carte nationale des ressources minières établie par la Société nationale de recherches et d’exploitations minières (Sonarem) sera prête à la fin de l’année 2024, en vue du lancement de nouveaux projets d’exploitation des minerais. Cette carte permettra donc une meilleure reconstitution des réserves nationales de matières premières, afin de soutenir les industries et d’exporter les produits transformés issus de ces matières.

Evoquant le processus de nationalisation des mines le 6 mai 1966 et la création de la Sonarem le 11 mai 1967, M. Arkab a affirmé que le recouvrement par l’Algérie de sa souveraineté sur ses richesses minières a été rendu possible grâce à « la détermination des patriotes loyaux, des travailleurs, des cadres et des compétences nationales ».

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