Conseil de sécurité L’Algérie appelle à une réunion de haut niveau sur la Palestine

L’Algérie a appelé à la tenue d’une réunion de haut niveau du Conseil de sécurité, le 27 septembre prochain, sur la situation en Palestine, en marge du débat général de l’Assemblée générale des Nations unies. Au lendemain de l’intervention de l’ambassadeur Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies (ONU), dans laquelle il […]

Sep 20, 2024 - 22:15
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Conseil de sécurité L’Algérie appelle à une réunion  de haut niveau sur la Palestine

L’Algérie a appelé à la tenue d’une réunion de haut niveau du Conseil de sécurité, le 27 septembre prochain, sur la situation en Palestine, en marge du débat général de l’Assemblée générale des Nations unies.
Au lendemain de l’intervention de l’ambassadeur Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies (ONU), dans laquelle il a mis l’accent sur l’urgence de prendre des décisions soutenues par des mécanismes de poursuite et de reddition de comptes, pour qu’elles puissent être appliquées, soulignant la conviction de l’Algérie quant à la nécessité d’imposer la paix à ceux qui la rejettent et n’y croient pas, et quarante huit heures seulement après avoir convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité pour examiner les graves développements au Liban, en particulier les explosions provoquées par des cyber attaques à grande échelle imputées à l’entité sioniste, l’Algérie a émis une demande pour convoquer cette réunion de haut niveau sur la Palestine en proie à des agressions génocidaires sionistes barbares depuis octobre dernier. C’est pourquoi, Amar Bendjama, dans son allocution lors de la réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Proche-Orient, y compris la cause palestinienne, a déclaré qu’«aujourd’hui, nous avons besoin en urgence de décisions accompagnées d’un suivi rigoureux et de mécanismes de reddition de comptes. C’est pourquoi l’Algérie est convaincue que la paix doit être imposée à ceux qui la rejettent et n’y croient pas».
Et d’exprimer ainsi son indignation «face à l’impunité dont jouit l’occupant sioniste, son désengagement des accords précédents et ses violations répétées du droit international qui est la base de l’établissement des sociétés civilisées», le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU a de ce fait appelé à «prendre une position ferme et claire quant à la situation dégradante dans la région». Aussi, a-t-il martelé, «si nous voulons vraiment protéger les prochaines générations des affres de la guerre comme nous nous sommes engagés dans la Charte de l’ONU, la solution est claire : il ne peut y avoir de paix au Moyen-Orient sans l’établissement d’un Etat palestinien indépendant».
Dans ce contexte, Amar Bendjema n’a pas manqué de rappeler que «la principale mission du Conseil de sécurité est de préserver la paix et la sécurité internationales (…)». «La gravité de la situation au Proche-Orient requiert des actions rapides et décisives et que tout un chacun présent ici doit comprendre que la région est au bord du gouffre (…)». «Nous devons tirer les enseignements de l’histoire, afin de prévenir le pire d’une guerre régionale totale», a-t-il prévenu.
Pour mémoire, le bilan des martyrs et des blessés en Palestine occupée s’est alourdi à 41 272 martyrs et 95 551 blessés, tandis que pas moins de 37 personnes ont été tuées et près de 3 000 autres blessées mardi et mercredi derniers au Liban, à la suite des explosions qui ont visé des milliers d’appareils de communication sans fil à travers le pays.

Il faut un cessez-le-feu «immédiat» pour protéger les enfants
Le directeur général adjoint du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), Ted Chaiban, a souligné, hier, l’impératif d’un cessez-le-feu «immédiat» dans la bande de Ghaza, en proie à l’agression sioniste depuis près d’un an, pour protéger les enfants de l’enclave palestinienne et faciliter l’accès à l’aide humanitaire. Dans un communiqué de presse repris par l’agence de presse Wafa, Chaiban a indiqué que «plus de 14 000 enfants sont tombés en martyrs à Ghaza depuis le début de l’agression sioniste», notant que ces chiffres sont ceux du ministère palestinien de la Santé. Chaiban a, en outre, souligné que «la situation humanitaire à Ghaza continue de se détériorer et que le nombre de personnes déplacées a atteint 1,9 million», faisant savoir que «le nombre quotidien de camions d’aide est passé de 100 en août à seulement 15 en septembre». «Cela a exacerbé les souffrances de la population civile», a-t-il regretté.

Lynda Naili

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