Deno :Non, Deno n'est pas (encore) mort
Ryan Dahl tient à défendre Deno, l'alternative à NodeJS. "Les rumeurs sur la disparition de Deno ont été grandement exagérées" dixit le post officiel. " Deno a récemment fait l'objet de critiques, notamment concernant Deploy, KV, Fresh et notre dynamique en général. Vous avez peut-être vu certaines de ces critiques en ligne ; elles ont circulé aux endroits habituels et ont suscité une attention considérable. Certaines de ces critiques sont fondées. En fait, je pense qu'il est juste de dire que nous avons contribué à susciter des craintes et des incertitudes en restant trop discrets sur nos projets et sur l'orientation future de notre entreprise et de nos produits. C'est notre faute.Les critiques récentes se sont révélées inexactes, voire spéculatives. C'est pourquoi nous écrivons cet article : pour rétablir les faits. Il s'agit d'un point sur notre situation actuelle, nos apprentissages et nos projets futurs. Certains craignaient que Deno lui-même ne s'affaiblisse ou ne disparaisse, mais c'est tout à fait faux. Depuis la sortie de Deno 2 en octobre dernier, il y a à peine plus de six mois ! - L'adoption de Deno a plus que doublé selon nos indicateurs mensuels d'utilisateurs actifs. La compatibilité robuste de Deno 2 avec Node a permis de lever un obstacle majeur à son adoption, débloquant ainsi un large éventail de cas d'utilisation complexes. La plateforme est devenue plus rapide, plus simple et plus performante. Deno est désormais utilisé plus largement et plus sérieusement que jamais." introduit Ryan. Ryan revient point par point sur les critiques envers Deno et particulièrement sur Deploy et la réduction des régions disponibles pour utiliser le service. "L'une des principales questions que nous recevons concerne Deno Deploy, et plus particulièrement la réduction du nombre de régions disponibles. Si nous comprenons les implications de cette réduction, elle n'est pas motivée par les raisons souvent redoutées ou accusées. En réalité, la plupart des applications n'ont pas besoin d'être exécutées partout. Elles doivent être rapides, proches de leurs données, faciles à déboguer et conformes aux réglementations locales. Nous optimisons nos services en conséquence." Cette réduction de régions est un des arguments pour le non avenir de Deno. En décembre, KV était vu comme un projet mort (voir : https://dbushell.com/2025/04/28/denos-decline/). Sur Fresh, le post explique une partie des retards : "Fresh est bien vivant : il propulse chaque application et site web que nous créons. Nous savons que beaucoup d'entre vous attendaient Fresh 2 avec impatience, et que certains ont peut-être ressenti de la frustration face à l'attente. Nous vous comprenons. Nous aurions pu sortir Fresh plus tôt, mais il était crucial de bien maîtriser les fondamentaux et nous ne voulions pas compromettre la qualité pour un coup marketing rapide. Nous dépendons de Fresh pour tous nos sites ; son excellence est donc primordiale. Une version stable sortira plus tard cette année. Flesh 2 sera un bond en avant : https://deno.com/blog/an-update-on-freshRyan rappelle que Deno n'est pas qu'un runtime mais une plateforme complète ce qui prend du temps à développer, à stabiliser et à étendre. Or, les ressources de Deno sont limitées. Node a l'avantage de son ancienneté et de sa base installée. Elle permet de coder, d'exécuter, de tests et de déployer les applications. La version 2.3 est sortie le 1er mai. Post : https://deno.com/blog/greatly-exaggeratedCatégorie actualité: FrameworksDenoImage actualité AMP:

Ryan Dahl tient à défendre Deno, l'alternative à NodeJS. "Les rumeurs sur la disparition de Deno ont été grandement exagérées" dixit le post officiel.
" Deno a récemment fait l'objet de critiques, notamment concernant Deploy, KV, Fresh et notre dynamique en général. Vous avez peut-être vu certaines de ces critiques en ligne ; elles ont circulé aux endroits habituels et ont suscité une attention considérable. Certaines de ces critiques sont fondées. En fait, je pense qu'il est juste de dire que nous avons contribué à susciter des craintes et des incertitudes en restant trop discrets sur nos projets et sur l'orientation future de notre entreprise et de nos produits. C'est notre faute.
