Le Brent se maintient à un niveau appréciable: Le pétrole fait de la résistance, à plus de 84 dollars

Après la poussée de la veille, les prix du pétrole se sont légèrement affaissés hier, de nouveau plombés par des inquiétudes sur la demande avant une reprise attendue par les analystes. Par Lynda Naili Ainsi, dans la matinée d’hier, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, cédait […]

Jun 18, 2024 - 23:15
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Le Brent se maintient à un niveau appréciable: Le pétrole fait de la résistance, à plus de 84 dollars

Après la poussée de la veille, les prix du pétrole se sont légèrement affaissés hier, de nouveau plombés par des inquiétudes sur la demande avant une reprise attendue par les analystes.

Par Lynda Naili

Ainsi, dans la matinée d’hier, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, cédait 0,20 % à 84,08 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juillet, flanchait de 0,22 % à 80,15 dollars. Alors que la veille, le baril du Brent avait bondi de 1,97 %, tandis que celui du WTI s’est relevé de 2,40 %. Réagissant à cette légère baisse, les analystes ont estimé qu’«après l’impressionnant bond des prix hier, la faiblesse actuelle des cours semble n’être qu’une inversion temporaire des prix par rapport à la tendance du moment, motivée par des prises de bénéfices».
En outre, selon les analystes, la récente «augmentation des stocks américains implique que la demande estivale n’a pas encore démarré», ce qui va dans le sens d’une baisse des prix. Pour eux, l’évolution des cours dépendra des prochains chiffres sur les réserves américaines publiés jeudi dernier par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) au lieu de mercredi, en raison d’un jour férié aux Etats-Unis.
«Il existe une conviction croissante selon laquelle les stocks mondiaux de pétrole commenceront bientôt à baisser, ce qui devrait soutenir durablement les prix du pétrole au second semestre», ont-ils indiqué, tout en soulignant que si le rapport de l’EIA «montre des baisses à tous les niveaux, cela suffira à faire remonter les cours».
De plus, selon les spécialistes, le recul de l’indice du dollar, monnaie de référence de l’or noir, face aux autres devises, devrait accroître la demande sur le pétrole, rendu moins coûteux pour les transactions en devises autres que le billet vert.
Avant-hier, les cours de l’or noir ont effectivement enregistré un bond significatif. Les contrats à terme du Brent, référence mondiale, étaient à 84,46 dollars le baril, soit une hausse de 0.25 %. Pour ce qui est du West Texas Intermédiaire aux Etats-Unis, le baril s’est cédé à 80,49 dollars le baril, soit une augmentation de 0,2 %. Une augmentation soutenue, d’une part, en raison des perspectives de demandes plus fortes et, d’autre part, par la confiance des investisseurs.
En effet, grâce à des perspectives de demandes plus fortes et par la confiance des investisseurs du fait que les producteurs de l’Opep+ pourraient suspendre leurs plans d’augmentation de l’offre à partir du quatrième trimestre de l’année en cours, les cours de l’or noir ont connu hier dans la matinée une tendance haussière. Faisant que les deux références ont de ce fait gagné, avant-hier lundi, environ 2 %, clôturant ainsi leur plus haut niveau depuis avril dernier. La semaine dernière, l’Opep et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ainsi que l’administration américaine de l’information sur l’énergie ont renforcé la confiance dans la croissance de la demande de pétrole au cours du second semestre de cette année et ont pesé sur les stocks.
Par ailleurs, le sentiment des investisseurs s’est rétabli suite à l’annonce faite par l’Opep+ concernant des plans d’augmentation de la production, et ce, à compter du début octobre. Redonnant ainsi aux investisseurs l’espoir d’une demande plus forte.
Notons qu’à ces deux facteurs ayant boosté les cours de l’or noir, s’est greffé un troisième paramètre, celui du risque de perturbation de l’approvisionnement mondial en pétrole en raison des tensions toujours accrues au Proche-Orient, en Palestine occupée essentiellement, et de la menace de leur extension dans la région.
L. N.

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