Le Maroc au bord de la faillite : les travailleurs de Metragaz s’insurgent

La société marocaine Metragaz, basée à Tanger, se retrouve au cœur d’une crise économique profonde, identifiée comme la première victime de l’arrêt de l’approvisionnement en gaz naturel de l’Algérie via le Gazoduc Maghreb-Europe (GME). Des médias marocains relaient l’imminence d’une fermeture potentielle de cet opérateur pétrolier du Makhzen, témoignant ainsi d’une vulnérabilité accrue du secteur énergétique du Maroc.

En effet, la dépendance historique du Maroc envers le gaz algérien, notamment pour la production d’électricité, a subi un coup sévère, exposant le royaume à des défis sans précédent. Les autorités marocaines se retrouvent face à un dilemme, tiraillées entre la révélation des pertes économiques et le maintien d’une posture politique qui les mène droit dans le mur.

Comme conséquence directe de cette situation économique critique, Metragaz se voit contrainte de licencier une partie importante de son effectif à la suite de l’arrêt de ses activités. Une situation qui vient accentuer la crise socioéconomique que connaît le pays et augmente le nombre de sujets affectées par les politiques du Makhzen.

Des employés, désormais en première ligne face à cette réalité austère, lancent un appel urgent au gouvernement marocain pour la reconnaissance de leurs droits et pour des indemnisations justes. Le silence de l’État face à ces requêtes accroît l’inquiétude et l’incertitude parmi une population déjà fragilisée.

En outre, deux centrales électriques cruciales, Tahaddart et Beni Mathar, subissent les contrecoups de cette crise énergétique. Elles étaient alimentées par le gaz algérien, et leur arrêt total depuis huit mois témoigne de l’ampleur du problème pour le secteur électrique dans ce pays qui est désormais est au bord de la faillite.

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